Cervarix protège des infections au papillomavirus au-delà de six ans
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Cervarix protège des infections au papillomavirus au-delà de six ans
Cervarix protège des infections au papillomavirus au-delà de six ans
Le vaccin Cervarix dirigé contre le papillomavirus humain (HPV) prévient pendant plus de six ans les infections aux deux types d’HPV les plus communément associés au cancer du col utérin : HPV-16 et HPV-18.
Le vaccin anti-HPV Cervarix protège des infections HPV 16 et 18 pendant au moins 6 ans, selon une étude mise en ligne sur le site du Lancet le 3 décembre. Les essais cliniques ont montré que le vaccin adjuvé Cervarix dirigé contre les sous-types HPV-16 et 18 induit une réponse immunitaire importante et présente un profil de sécurité rassurant.
Cette étude commencée en 2001 pour évaluer l’efficacité du vaccin a été poursuivi en 2003 pour réaliser un suivi à long terme pendant 6,4 ans en moyenne. Les 1113 patientes incluses dans l’analyse originale étaient dépourvues de tout signe d’infection HPV et représentent donc la population cible de la vaccination.
D’après le suivi à long terme de 393 femmes vaccinées et 383 femmes du groupe témoin, le vaccin est efficace à 95% contre les infections aux HPV 16 et 18 et prévient 100% des néoplasies cervicales intra-épithéliales.
Au cours du suivi, la fréquence des effets secondaires est la même dans les groupes vaccinés et contrôle. Aucun effet grave n’a pu être associé à la vaccination. « L’apparition des néoplasies cervicales intra-épithéliales dans le groupe contrôle indique que l’ensemble des femmes suivies ont été exposées au HPV de façon continue, notent les auteurs. Le vaccin confère donc une protection élevée et son efficacité est prolongée jusqu’à 6,4 ans après la vaccination ». Ils soulignent aussi que Cervarix protège également des infections par les HPV-31 et 45, les deux types de virus les plus fréquemment responsables des cancers du col utérin après HPV 16 et 18.
« Ces données suggèrent que la fenêtre de protection est d’au moins six ans et nous conduisent à penser que la période de protection est en fait beaucoup plus longue », écrit le Dr Gary Clifford du Centre international de recherche contre le cancer, dans un commentaire publié dans le même numéro du Lancet. Le Dr Clifford a également indiqué que l’alliance GAVI (fonds mondial pour les vaccins) envisageait de réserver des financements à la vaccination HPV.
Virginie BAGOUET
Le vaccin Cervarix dirigé contre le papillomavirus humain (HPV) prévient pendant plus de six ans les infections aux deux types d’HPV les plus communément associés au cancer du col utérin : HPV-16 et HPV-18.
Le vaccin anti-HPV Cervarix protège des infections HPV 16 et 18 pendant au moins 6 ans, selon une étude mise en ligne sur le site du Lancet le 3 décembre. Les essais cliniques ont montré que le vaccin adjuvé Cervarix dirigé contre les sous-types HPV-16 et 18 induit une réponse immunitaire importante et présente un profil de sécurité rassurant.
Cette étude commencée en 2001 pour évaluer l’efficacité du vaccin a été poursuivi en 2003 pour réaliser un suivi à long terme pendant 6,4 ans en moyenne. Les 1113 patientes incluses dans l’analyse originale étaient dépourvues de tout signe d’infection HPV et représentent donc la population cible de la vaccination.
D’après le suivi à long terme de 393 femmes vaccinées et 383 femmes du groupe témoin, le vaccin est efficace à 95% contre les infections aux HPV 16 et 18 et prévient 100% des néoplasies cervicales intra-épithéliales.
Au cours du suivi, la fréquence des effets secondaires est la même dans les groupes vaccinés et contrôle. Aucun effet grave n’a pu être associé à la vaccination. « L’apparition des néoplasies cervicales intra-épithéliales dans le groupe contrôle indique que l’ensemble des femmes suivies ont été exposées au HPV de façon continue, notent les auteurs. Le vaccin confère donc une protection élevée et son efficacité est prolongée jusqu’à 6,4 ans après la vaccination ». Ils soulignent aussi que Cervarix protège également des infections par les HPV-31 et 45, les deux types de virus les plus fréquemment responsables des cancers du col utérin après HPV 16 et 18.
« Ces données suggèrent que la fenêtre de protection est d’au moins six ans et nous conduisent à penser que la période de protection est en fait beaucoup plus longue », écrit le Dr Gary Clifford du Centre international de recherche contre le cancer, dans un commentaire publié dans le même numéro du Lancet. Le Dr Clifford a également indiqué que l’alliance GAVI (fonds mondial pour les vaccins) envisageait de réserver des financements à la vaccination HPV.
Virginie BAGOUET
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