Les ANTIDÉPRESSEURS augmentent-ils le risque de fausse couche ?
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Les ANTIDÉPRESSEURS augmentent-ils le risque de fausse couche ?
Les ANTIDÉPRESSEURS augmentent-ils le risque de fausse couche ?
Une nouvelle étude publiée dans le JAMC (Journal de l'Association médicale canadienne) conclut à une augmentation de 68% du risque global de fausses couches chez les femmes enceintes traitées par antidépresseurs. Un chiffre à discuter, selon la méthodologie, mais qui met en évidence une forte augmentation du risque. Des résultats sensibles dans la mesure où d’autres études ont montré que la dépression non traitée durant la grossesse comporte aussi des risques élevés pour le fœtus, dont le risque accru de fausse couche. Une conclusion indicutable pour les auteurs: les médecins qui suivent des patientes enceintes qui ont besoin d'un traitement antidépresseur en début de grossesse, devraient discuter avec elles des risques et des bénéfices d’un tel traitement.
Les antidépresseurs sont pourtant largement utilisés pendant la grossesse et jusqu'à 3,7% des femmes vont les utiliser à un moment donné pendant le premier trimestre de grossesse. Puis, l'arrêt du traitement peut entraîner une rechute dépressive qui peut mettre la mère et le bébé en danger.
La plupart des études déjà réalisées sur l'utilisation des antidépresseurs pendant la grossesse n'a pas porté à titre principal sur les fausses couches et plusieurs de ces études ont donné des résultats contradictoires. Cette étude, plus importante, a cherché à déterminer l'association entre la prise d’antidépresseurs pendant la grossesse, en fonction des classes thérapeutiques, des types et des doses consommées, et le risque de fausse couche.
Les chercheurs de l'Université de Montréal et du CHU Sainte-Justine (Montréal) ont analysé les données portant sur 5.124 femmes au Québec d'une grande étude cohorte portant sur la population des femmes enceintes qui avaient fait des fausses couches cliniquement constatées durant les 20 semaines de grossesse et sur une population de femmes incluses dans la même étude qui n'avaient pas fait de fausse couche. Parmi les femmes victimes de fausse couche, 284 (5,5%) avaient pris des antidépresseurs pendant la grossesse.
Les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS), l’une des classes d’antidépresseurs (ex. Prozac, Zoloft) ont été associés à un risque accru de fausse couche. En outre, une combinaison de différents antidépresseurs a doublé le risque de fausses couches. "Ces résultats, qui suggèrent un effet de classe globale des inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine, sont à prendre au sérieux compte tenu du nombre de sujets étudiés", écrit l'auteur principal, le Dr. Anick Bérard, de l'Université de Montréal, directeur de l'Unité de recherche sur les médicaments et la grossesse au CHU Sainte-Justine.
Les chercheurs conseillent donc aux médecins qui suivent des patientes en âge de procréer ou enceintes et qui ont besoin d'un traitement antidépresseur en début de grossesse, de discuter avec elles des risques et des bénéfices d’un tel traitement. Si ces résultats doivent être confirmés par de nouvelles études, ils confirment les résultats globaux sur l'utilisation des antidépresseurs pendant la grossesse et le risque de fausse couche, d’une précédente étude “Motherisk” de l’Université de Toronto qui portait sur 937 femmes a été publié en 2009.
Mais d’autres études ont montré que la dépression non traitée durant la grossesse comporte aussi des risques élevés pour le fœtus et le nourrisson comme un risque accru de fausse couche, l’hypertension, la pré-éclampsie…"Une femme enceinte doit toujours être dans le meilleur état de santé mentale possible afin de pouvoir garantir sa santé et celle de son enfant”, concluent les auteurs.
Sources: Eurekalert (AAAS) Canadian Medical Association Journal, Motherisk
Une nouvelle étude publiée dans le JAMC (Journal de l'Association médicale canadienne) conclut à une augmentation de 68% du risque global de fausses couches chez les femmes enceintes traitées par antidépresseurs. Un chiffre à discuter, selon la méthodologie, mais qui met en évidence une forte augmentation du risque. Des résultats sensibles dans la mesure où d’autres études ont montré que la dépression non traitée durant la grossesse comporte aussi des risques élevés pour le fœtus, dont le risque accru de fausse couche. Une conclusion indicutable pour les auteurs: les médecins qui suivent des patientes enceintes qui ont besoin d'un traitement antidépresseur en début de grossesse, devraient discuter avec elles des risques et des bénéfices d’un tel traitement.
Les antidépresseurs sont pourtant largement utilisés pendant la grossesse et jusqu'à 3,7% des femmes vont les utiliser à un moment donné pendant le premier trimestre de grossesse. Puis, l'arrêt du traitement peut entraîner une rechute dépressive qui peut mettre la mère et le bébé en danger.
La plupart des études déjà réalisées sur l'utilisation des antidépresseurs pendant la grossesse n'a pas porté à titre principal sur les fausses couches et plusieurs de ces études ont donné des résultats contradictoires. Cette étude, plus importante, a cherché à déterminer l'association entre la prise d’antidépresseurs pendant la grossesse, en fonction des classes thérapeutiques, des types et des doses consommées, et le risque de fausse couche.
Les chercheurs de l'Université de Montréal et du CHU Sainte-Justine (Montréal) ont analysé les données portant sur 5.124 femmes au Québec d'une grande étude cohorte portant sur la population des femmes enceintes qui avaient fait des fausses couches cliniquement constatées durant les 20 semaines de grossesse et sur une population de femmes incluses dans la même étude qui n'avaient pas fait de fausse couche. Parmi les femmes victimes de fausse couche, 284 (5,5%) avaient pris des antidépresseurs pendant la grossesse.
Les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS), l’une des classes d’antidépresseurs (ex. Prozac, Zoloft) ont été associés à un risque accru de fausse couche. En outre, une combinaison de différents antidépresseurs a doublé le risque de fausses couches. "Ces résultats, qui suggèrent un effet de classe globale des inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine, sont à prendre au sérieux compte tenu du nombre de sujets étudiés", écrit l'auteur principal, le Dr. Anick Bérard, de l'Université de Montréal, directeur de l'Unité de recherche sur les médicaments et la grossesse au CHU Sainte-Justine.
Les chercheurs conseillent donc aux médecins qui suivent des patientes en âge de procréer ou enceintes et qui ont besoin d'un traitement antidépresseur en début de grossesse, de discuter avec elles des risques et des bénéfices d’un tel traitement. Si ces résultats doivent être confirmés par de nouvelles études, ils confirment les résultats globaux sur l'utilisation des antidépresseurs pendant la grossesse et le risque de fausse couche, d’une précédente étude “Motherisk” de l’Université de Toronto qui portait sur 937 femmes a été publié en 2009.
Mais d’autres études ont montré que la dépression non traitée durant la grossesse comporte aussi des risques élevés pour le fœtus et le nourrisson comme un risque accru de fausse couche, l’hypertension, la pré-éclampsie…"Une femme enceinte doit toujours être dans le meilleur état de santé mentale possible afin de pouvoir garantir sa santé et celle de son enfant”, concluent les auteurs.
Sources: Eurekalert (AAAS) Canadian Medical Association Journal, Motherisk
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