ACUPUNCTURE : Une molécule, l’adénosine, pourrait tripler son efficacité
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ACUPUNCTURE : Une molécule, l’adénosine, pourrait tripler son efficacité
par hadjora Lun 31 Mai 2010 - 21:36
ACUPUNCTURE : Une molécule, l’adénosine, pourrait tripler son efficacité
Une nouvelle étape vient d’être franchie sur la compréhension de l’efficacité de l’acupuncture pour soulager la douleur. Une équipe du Medical Center de l'Université de Rochester vient d’identifier qu’une molécule, l'adénosine, joue un rôle central dans le relais des effets de l'acupuncture dans le corps. En utilisant cette découverte, les scientifiques ont réussi à tripler les effets bénéfiques de l'acupuncture chez la souris. Des résultats publié en ligne le 30 mai dans la revue Nature Neuroscience.
La recherche s’est concentrée sur l'adénosine, un composé naturel connu pour son rôle dans la régulation du sommeil, pour ses effets sur le coeur et pour ses propriétés anti-inflammatoires.
L'adénosine agit également comme un antalgique naturel qui devient actif sur des signaux nerveux. Au cours de leur étude, les scientifiques ont en effet constaté que l’adénosine est très active dans les tissus profonds touchés par l'acupuncture.
Les chercheurs ont d’abord examiné les effets de l'acupuncture sur les nerfs de notre corps qui ne font pas partie du cerveau et de la moelle épinière, soit sur le système nerveux périphérique. La recherche montrent que dans le système nerveux central, l'acupuncture crée des signaux qui incitent le cerveau à multiplier les endorphines ou “anti-douleur naturels”. "L'acupuncture est un pilier du traitement médical dans certaines parties du monde depuis 4 millénaires, mais parce qu'il n'a pas été parfaitement compris, beaucoup d’entre nous restent sceptiques", explique le Dr. Nedergaard, co-directeur du Centre de Neuromedicine translationnelle de l'Université, où La recherche a été menée.
«Cette étude apporte des informations sur le mécanisme physique par lequel l'acupuncture réduit la douleur dans le corps, explique l’auteur principal, le Dr. Nanna Goldman: L'équipe a traité des souris qui avaient un problème dans une patte,par acupuncture. Les souris ont reçu chacune un traitement d'acupuncture toutes les 30 minutes à un point d'acupuncture connu à proximité du genou, avec des aiguilles très fines.
Puis l'équipe a fait un certain nombre d'observations concernant l'adénosine:
Dans les souris présentant un taux normal de fonctionnement de l'adénosine, l'acupuncture réduit l'inconfort des deux tiers. Quand l'adénosine est activée dans les tissus, la douleur est réduite, même sans acupuncture. Pendant et immédiatement après un traitement d'acupuncture, le niveau d’adénosine dans les tissus à proximité de la aiguilles est 24 fois plus élevé qu'avant le traitement. Une fois le rôle de l’adénosine identifié, l'équipe a exploré les effets d'un médicament contre le cancer, qui prolonge les effets de l'adénosine dans les tissus.
Ce composé renforce les effets de l’acupuncture de façon spectaculaire, triplant l'accumulation d'adénosine dans les muscles et l’efficacité du traitement.
Cette étude, financée par l'État de New York et les National Institutes of Health (NIH), identifie précisément l’adénosine comme un nouvel acteur dans le processus du traitement par acupuncture et ouvre une voie intéressante pour l’optimisation du traitement.
Source: University of Rochester Medical Center
Une nouvelle étape vient d’être franchie sur la compréhension de l’efficacité de l’acupuncture pour soulager la douleur. Une équipe du Medical Center de l'Université de Rochester vient d’identifier qu’une molécule, l'adénosine, joue un rôle central dans le relais des effets de l'acupuncture dans le corps. En utilisant cette découverte, les scientifiques ont réussi à tripler les effets bénéfiques de l'acupuncture chez la souris. Des résultats publié en ligne le 30 mai dans la revue Nature Neuroscience.
La recherche s’est concentrée sur l'adénosine, un composé naturel connu pour son rôle dans la régulation du sommeil, pour ses effets sur le coeur et pour ses propriétés anti-inflammatoires.
L'adénosine agit également comme un antalgique naturel qui devient actif sur des signaux nerveux. Au cours de leur étude, les scientifiques ont en effet constaté que l’adénosine est très active dans les tissus profonds touchés par l'acupuncture.
Les chercheurs ont d’abord examiné les effets de l'acupuncture sur les nerfs de notre corps qui ne font pas partie du cerveau et de la moelle épinière, soit sur le système nerveux périphérique. La recherche montrent que dans le système nerveux central, l'acupuncture crée des signaux qui incitent le cerveau à multiplier les endorphines ou “anti-douleur naturels”. "L'acupuncture est un pilier du traitement médical dans certaines parties du monde depuis 4 millénaires, mais parce qu'il n'a pas été parfaitement compris, beaucoup d’entre nous restent sceptiques", explique le Dr. Nedergaard, co-directeur du Centre de Neuromedicine translationnelle de l'Université, où La recherche a été menée.
«Cette étude apporte des informations sur le mécanisme physique par lequel l'acupuncture réduit la douleur dans le corps, explique l’auteur principal, le Dr. Nanna Goldman: L'équipe a traité des souris qui avaient un problème dans une patte,par acupuncture. Les souris ont reçu chacune un traitement d'acupuncture toutes les 30 minutes à un point d'acupuncture connu à proximité du genou, avec des aiguilles très fines.
Puis l'équipe a fait un certain nombre d'observations concernant l'adénosine:
Dans les souris présentant un taux normal de fonctionnement de l'adénosine, l'acupuncture réduit l'inconfort des deux tiers. Quand l'adénosine est activée dans les tissus, la douleur est réduite, même sans acupuncture. Pendant et immédiatement après un traitement d'acupuncture, le niveau d’adénosine dans les tissus à proximité de la aiguilles est 24 fois plus élevé qu'avant le traitement. Une fois le rôle de l’adénosine identifié, l'équipe a exploré les effets d'un médicament contre le cancer, qui prolonge les effets de l'adénosine dans les tissus.
Ce composé renforce les effets de l’acupuncture de façon spectaculaire, triplant l'accumulation d'adénosine dans les muscles et l’efficacité du traitement.
Cette étude, financée par l'État de New York et les National Institutes of Health (NIH), identifie précisément l’adénosine comme un nouvel acteur dans le processus du traitement par acupuncture et ouvre une voie intéressante pour l’optimisation du traitement.
Source: University of Rochester Medical Center
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