VACCINS : Le sucre pourrait remplacer la chaîne du froid
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VACCINS : Le sucre pourrait remplacer la chaîne du froid
VACCINS : Le sucre pourrait remplacer la chaîne du froid
Une recherche réalisée par des chercheurs britanniques de l’Université d’Oxford et des laboratoires Nova et dont les conclusions sont publiées dans la Revue Science Translational Medicine du 17 février, présente le développement d’un nouveau système de stockage « révolutionnaire » pour les vaccins, ne nécessitant pas de réfrigération. Cette nouvelle technique permettrait de réduire de manière considérable le coût des campagnes de vaccination, comme celle en cours, par exemple, à Haïti, qui se doit de passer par la chaîne du froid.
Cette étude publiée dans Science Translational Medicine rappelle d’abord que les vaccins à base de virus vivants, doivent rester infectieux pour être efficaces, et nécessitent donc de respecter la chaîne du froid et de recueillir la preuve, à l’arrivée, que les vaccins sont encore à température optimale, donc prêts à remplir leur fonction immunisante.Une réfrigération continue est donc indispensable pour maintenir la stabilité et la viabilité des vaccins, une exigence coûteuse et difficile, surtout dans les pays en développement et en cas de campagne de vaccination de masse. Selon l’OMS, le coût de la réfrigération des médicaments durant leur acheminement s’élèverait à 200 millions de dollars chaque année et représenterait 14% du coût de la vaccination.
Le saccharose, les sucres et le tréhalose (un sucre constitué de deux molécules de glucose) sont couramment utilisés comme agents stabilisateurs et cryoprotecteurs pour protéger les produits biologiques. Les chercheurs ont donc exploité la capacité de ces sucres pour développer une nouvelle technique de thermostabilisation pour les vaccins viraux vivants. En séchant lentement les vaccins en suspension dans des solutions contenant ces stabilisateurs sur un filtre et à la température ambiante les chercheurs sont parvenus à immobiliser les vaccins puis, après un stockage jusqu'à 45 ° C durant 6 mois à restaurer leur efficacité et leur immunogénicité. De plus, la membrane sur laquelle est isolé le vaccin stabilisé peut être incorporée dans un support fixé à une seringue pour une reconstitution et une injection presque immédiates. Cette technique, selon les chercheurs, pourrait être adaptée à de nombreux vaccins.
Le PATH, un organisme international sans but lucratif est chargé de créer des solutions durables et culturellement pertinentes, de fournir des technologies sanitaires adaptées pour permettre aux communautés du monde entier de lutter contre la maladie. Le PATH a déjà beaucoup progressé sur la formulation des vaccins liquides pour maximiser leur stabilité à la chaleur. Une méthode qui utilise la stabilisation et la mise en mémoire tampon des ingrédients parvient à protéger les vaccins contre les effets de la chaleur. Cette méthode a déjà été appliquée avec succès sur le vaccin contre l'hépatite B.
Le PATH travaille en collaboration avec les fabricants de vaccins et cherche à transférer son savoir-faire à travers un large éventail de technologies de stabilisation, mais l’industrie pharmaceutique reste fidèle au mode de conservation par réfrigération.
Cette nouvelle technique de stockage des vaccins pourrait donc modifier les process de vaccination et apporter une nouvelle solution plus économique pour les campagnes de vaccination dans les pays chauds.
Sources: IRIN, PATH
Une recherche réalisée par des chercheurs britanniques de l’Université d’Oxford et des laboratoires Nova et dont les conclusions sont publiées dans la Revue Science Translational Medicine du 17 février, présente le développement d’un nouveau système de stockage « révolutionnaire » pour les vaccins, ne nécessitant pas de réfrigération. Cette nouvelle technique permettrait de réduire de manière considérable le coût des campagnes de vaccination, comme celle en cours, par exemple, à Haïti, qui se doit de passer par la chaîne du froid.
Cette étude publiée dans Science Translational Medicine rappelle d’abord que les vaccins à base de virus vivants, doivent rester infectieux pour être efficaces, et nécessitent donc de respecter la chaîne du froid et de recueillir la preuve, à l’arrivée, que les vaccins sont encore à température optimale, donc prêts à remplir leur fonction immunisante.Une réfrigération continue est donc indispensable pour maintenir la stabilité et la viabilité des vaccins, une exigence coûteuse et difficile, surtout dans les pays en développement et en cas de campagne de vaccination de masse. Selon l’OMS, le coût de la réfrigération des médicaments durant leur acheminement s’élèverait à 200 millions de dollars chaque année et représenterait 14% du coût de la vaccination.
Le saccharose, les sucres et le tréhalose (un sucre constitué de deux molécules de glucose) sont couramment utilisés comme agents stabilisateurs et cryoprotecteurs pour protéger les produits biologiques. Les chercheurs ont donc exploité la capacité de ces sucres pour développer une nouvelle technique de thermostabilisation pour les vaccins viraux vivants. En séchant lentement les vaccins en suspension dans des solutions contenant ces stabilisateurs sur un filtre et à la température ambiante les chercheurs sont parvenus à immobiliser les vaccins puis, après un stockage jusqu'à 45 ° C durant 6 mois à restaurer leur efficacité et leur immunogénicité. De plus, la membrane sur laquelle est isolé le vaccin stabilisé peut être incorporée dans un support fixé à une seringue pour une reconstitution et une injection presque immédiates. Cette technique, selon les chercheurs, pourrait être adaptée à de nombreux vaccins.
Le PATH, un organisme international sans but lucratif est chargé de créer des solutions durables et culturellement pertinentes, de fournir des technologies sanitaires adaptées pour permettre aux communautés du monde entier de lutter contre la maladie. Le PATH a déjà beaucoup progressé sur la formulation des vaccins liquides pour maximiser leur stabilité à la chaleur. Une méthode qui utilise la stabilisation et la mise en mémoire tampon des ingrédients parvient à protéger les vaccins contre les effets de la chaleur. Cette méthode a déjà été appliquée avec succès sur le vaccin contre l'hépatite B.
Le PATH travaille en collaboration avec les fabricants de vaccins et cherche à transférer son savoir-faire à travers un large éventail de technologies de stabilisation, mais l’industrie pharmaceutique reste fidèle au mode de conservation par réfrigération.
Cette nouvelle technique de stockage des vaccins pourrait donc modifier les process de vaccination et apporter une nouvelle solution plus économique pour les campagnes de vaccination dans les pays chauds.
Sources: IRIN, PATH
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