Symphomed - Le Forum médical francophone
Si vous voulez vivre en Symphocratie, mettez-vous en mode Symphomédien, et connectez-vous ici!


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Symphomed - Le Forum médical francophone
Si vous voulez vivre en Symphocratie, mettez-vous en mode Symphomédien, et connectez-vous ici!
Symphomed - Le Forum médical francophone
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-29%
Le deal à ne pas rater :
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
269.99 € 379.99 €
Voir le deal

MALADIE D’ALZHEIMER : Les cannabinoïdes remis en question

Aller en bas

MALADIE D’ALZHEIMER : Les cannabinoïdes remis en question Empty MALADIE D’ALZHEIMER : Les cannabinoïdes remis en question

Message par hadjora Lun 15 Fév 2010 - 12:52

MALADIE D’ALZHEIMER : Les cannabinoïdes remis en question



MALADIE D’ALZHEIMER : Les cannabinoïdes remis en question VISUEL%20BRAIN

Les bénéfices de la marijuana à tempérer ou de renverser les effets de la maladie d'Alzheimer viennent d’être contestés dans une nouvelle étude menée par des chercheurs de l'University of British Columbia et de l’Institut de recherche en Santé de Vancouver. Ces résultats, publiés dans la revue Current Alzheimer Research, pourraient décevoir les attentes sur les avantages de l’utilisation médicale de la marijuana dans la lutte contre les maladies cognitives et réorienter les recherches thérapeutiques vers des pistes plus prometteuses.

Des études précédentes réalisées sur l’animal avaient pourtant montré que HU210, un cannabinoïde présent dans la marijuana, pouvait favoriser le développement de nouveaux neurones.

Cette nouvelle étude, dirigée par le Dr Weihong Song, professeur de psychiatrie à la Faculté de médecine de British Columbia, titulaire de la chaire de recherche sur la maladie d'Alzheimer est la première à tester ces résultats à l'aide des souris porteuses des mutations génétiques qui causent, chez l'homme, la maladie d'Alzheimer. "Nous n’avons identifié sur les souris aucun bénéfice mais seulement des effets préjudiciables à l’utilisation de la marijuana." Sur une période de plusieurs semaines, les souris atteintes ont reçu différentes doses de HU210 – un cannabinoïde 100 à 800 fois plus puissant que les composés de la marijuana. Leur mémoire a ensuite été étudiée. Les souris traitées avec le HU210 n'ont pas fait obtenu de meilleurs résultats que les souris non traitées mais ont développé les symptômes de la maladie.

«Notre étude montre que le HU210 n'a aucun effet biologique ou comportemental sur le modèle établi de la maladie d'Alzheimer», précise le Dr. Song, "d'autres études doivent être réalisées avant que de placer le moindre espoir thérapeutique dans la marijuana pour les patients atteints d'Alzheimer."

Une précédente étude publiée en 2009 dans la prestigieuse revue Journal of Clinical Investigations avait conclu aux effets bénéfiques du THC, principal composant de la marijuana pour réduire les tumeurs et ralentir le développement de la maladie d’Alzheimer.

Le cannabis a été utilisé à des fins médicales depuis plusieurs siècles et a toujours suscité un intérêt important pour la recherche médicale. Les cannabinoïdes semblent capables de moduler la douleur, les nausées, les vomissements, l'épilepsie et d'autres troubles chez les humains. Aux Etats-Unis, le ministère de la Justice des Etats-Unis a ainsi publié des directives autorisant l'utilisation de la marijuana à des fins médicales. Mais cette nouvelle étude vient relancer son bénéfice dans la maladie d’Alzheimer.



Sources : « Marijuana ineffective as an Alzheimer's treatment
hadjora
hadjora
Admin

Féminin
Messages : 813
Sympho : 1779
Date d'inscription : 28/10/2009
Age : 38
Localisation : Saint Arnaud

Revenir en haut Aller en bas

MALADIE D’ALZHEIMER : Les cannabinoïdes remis en question Empty Re: MALADIE D’ALZHEIMER : Les cannabinoïdes remis en question

Message par hadjora Ven 19 Fév 2010 - 13:58

Un risque moindre d’Alzheimer quant le taux de leptine est élevé


La leptine est une cytokine principalement sécrétée par le tissu adipeux et qui possède de nombreuses propriétés physiologiques s’exerçant à des niveaux multiples. Elle intervient certes dans la régulation des réserves de graisses au sein de l’organisme, mais elle serait également impliquée dans le développement cérébral et dans des fonctions neurophysiologiques primordiales telles la potentialisation à long terme et la plasticité synaptique au sein de l’hippocampe. Elle faciliterait aussi la clairance de la protéine β-amyloïde et, dans certains modèles animaux représentatifs du vieillissement cérébral et des démences type Alzheimer (DTA), elle améliorerait les troubles de la mémoire.

Qu’en est-il chez l’homme ? C’est à cette question que répond une étude de cohorte prospective dans laquelle ont été inclus 785 sujets (âge moyen, 79+/5 ans, 62 % de femmes) indemnes de toute forme de démence à l’état basal. Ces derniers faisaient partie de la cohorte de Framingham au 22ème cycle d’explorations (1990-1994). Dans un sous-groupe composé de 198 sujets, une IRM cérébrale a été réalisée, environ 7,7 années après un dosage plasmatique de la leptine. Cet examen a permis de mesurer, à deux reprises, le volume cérébral total et le volume de la corne temporale qui est inversement corrélé à celui de l’hippocampe. Au terme d’un suivi d’une durée médiane de 8,3 années (0-15,5 ans) assuré jusqu’au 31 décembre 2007, une démence est survenue chez 111 des participants qui s’est avérée être le plus souvent une DTA (n=89).

Les taux plasmatiques de leptine les plus élevés ont été associés à un risque plus faible de DTA dans les modèles d’analyse multivariée. Ainsi à chaque élévation d’une déviation standard (DS) de la concentration logarithmique de leptine a été associée une diminution du risque relatif de 0,68 pour toutes les démences, versus 0, 60 pour les DTA. Ces résultats correspondent à une risque en valeur absolue de 25 % en l’espace de 12 ans en cas de leptine située dans le quartile inférieur, versus 6 % dans le quartile supérieur. Une augmentation d’une DS de leptine a été également associée à un volume cérébral plus élevé et à un volume de la corne temporale plus faible, encore que le seuil de signification statistique n’ait pas été atteint. Ainsi, les taux circulants de leptine seraient à même de réduire l’incidence des démences et des DTA chez le sujet âgé asymptomatique selon des mécanismes qui restent à déterminer.



Dr John Sorri

Lieb W et coll. : Association of Plasma Leptin Levels With Incident Alzheimer Disease and MRI Measures of Brain Aging. JAMA 2009; 302 : 2565-2572.
hadjora
hadjora
Admin

Féminin
Messages : 813
Sympho : 1779
Date d'inscription : 28/10/2009
Age : 38
Localisation : Saint Arnaud

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum