La perte de certains gènes multiplie par 50 le risque de surpoids
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La perte de certains gènes multiplie par 50 le risque de surpoids
La perte de certains gènes multiplie par 50 le risque de surpoids
Publiés le 4 février 2010 dans la revue Nature, des travaux issus d’une collaboration européenne mettent en évidence une anomalie génétique qui multiplie par 50 le risque de surpoids.
Une nouvelle cause d'obésité liée à une anomalie sur le chromosome 16 vient d'être mise en évidence. Elle explique 1 % des cas d'obésité et les individus porteurs ont un risque de développer un surpoids multiplié par 50. Ces travaux, fruit d'une collaboration entre l'équipe CNRS de Philippe Froguel et douze groupes de recherche européens, sont publiés dans la revue Nature le 4 février.
L'obésité est multifactorielle : elle fait intervenir plusieurs gènes, de mieux en mieux connus, et des facteurs environnementaux. Même si l'augmentation du nombre de personnes en surpoids comporte des causes sociétales bien identifiées (sédentarité, nourriture...), l'hérédité joue un rôle essentiel dans la détermination du poids. De récentes études ont révélé l'implication d'une trentaine de gènes qui augmente le risque d'obésité de manière faible ou modérée (de l’ordre de 10 à 50 % par gène).
Les chercheurs ont identifié une anomalie génomique qui entraîne la suppression de trente gènes différents du chromosome 16 et ont constaté que cette microdélétion, absente chez la plupart des individus, est relativement fréquente chez les personnes obèses.
Les scientifiques ont alors étudié l'ADN de 16 000 individus européens de poids divers et ont mis en évidence que cette anomalie, qui concerne moins d'une personne sur 1 000 dans la population générale, explique près de 1 % des cas d'obésité commune. Le risque de développer une obésité sévère pour des individus porteurs d'une délétion du chromosome 16 est multiplié par 50.
Il est probable que ces gènes jouent un rôle dans le développement du cerveau : en effet, cette région chromosomique est connue pour être liée au développement de schizophrénie et d'autisme, deux maladies souvent compliquées d'obésité.
Ces résultats confirment le lien entre l'obésité et les maladies neuro-psychiatriques. En identifiant des causes communes à ces pathologies, les scientifiques concluent que l'obésité peut être une maladie neuro-comportementale.
Virginie BAGOUE
Publiés le 4 février 2010 dans la revue Nature, des travaux issus d’une collaboration européenne mettent en évidence une anomalie génétique qui multiplie par 50 le risque de surpoids.
Une nouvelle cause d'obésité liée à une anomalie sur le chromosome 16 vient d'être mise en évidence. Elle explique 1 % des cas d'obésité et les individus porteurs ont un risque de développer un surpoids multiplié par 50. Ces travaux, fruit d'une collaboration entre l'équipe CNRS de Philippe Froguel et douze groupes de recherche européens, sont publiés dans la revue Nature le 4 février.
L'obésité est multifactorielle : elle fait intervenir plusieurs gènes, de mieux en mieux connus, et des facteurs environnementaux. Même si l'augmentation du nombre de personnes en surpoids comporte des causes sociétales bien identifiées (sédentarité, nourriture...), l'hérédité joue un rôle essentiel dans la détermination du poids. De récentes études ont révélé l'implication d'une trentaine de gènes qui augmente le risque d'obésité de manière faible ou modérée (de l’ordre de 10 à 50 % par gène).
Les chercheurs ont identifié une anomalie génomique qui entraîne la suppression de trente gènes différents du chromosome 16 et ont constaté que cette microdélétion, absente chez la plupart des individus, est relativement fréquente chez les personnes obèses.
Les scientifiques ont alors étudié l'ADN de 16 000 individus européens de poids divers et ont mis en évidence que cette anomalie, qui concerne moins d'une personne sur 1 000 dans la population générale, explique près de 1 % des cas d'obésité commune. Le risque de développer une obésité sévère pour des individus porteurs d'une délétion du chromosome 16 est multiplié par 50.
Il est probable que ces gènes jouent un rôle dans le développement du cerveau : en effet, cette région chromosomique est connue pour être liée au développement de schizophrénie et d'autisme, deux maladies souvent compliquées d'obésité.
Ces résultats confirment le lien entre l'obésité et les maladies neuro-psychiatriques. En identifiant des causes communes à ces pathologies, les scientifiques concluent que l'obésité peut être une maladie neuro-comportementale.
Virginie BAGOUE
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