La pression artérielle varie avec le statut social

lieu de résidence jouerait sur la tension

(Relaxnews) - Le quartier de résidence et le niveau d'instruction seraient des facteurs à prendre en compte dans les variations de pression artérielle d'un individu, selon une étude menée par une équipe de l'unité Inserm 707 en collaboration avec le Centre d'Investigations Préventives et Cliniques de Paris, publiée ce mardi 26 janvier dans la revue Hypertension. Ainsi, les habitants de quartiers défavorisés auraient un risque accru de développer une hypertension artérielle.
L'étude montre également une forte association entre niveau d'instruction individuel et pression artérielle. Ainsi, plus le niveau d'instruction d'une personne est faible, plus cette personne risquerait de développer une hypertension artérielle.

Troisième facteur rentrant en compte dans cette étude, l'indice de masse corporelle (IMC) et le tour de taille ont apporté une contribution forte aux associations entre niveau d'instruction individuel, niveau d'instruction du quartier et pression artérielle. Selon l'étude, ces deux variables d'obésité ont expliqué près de la moitié de l'association entre niveau d'instruction du quartier et pression artérielle.

"Les disparités d'obésité observées entre quartiers favorisés et défavorisés sont suffisamment fortes pour donner lieu à des différences de pression artérielle mesurables entre quartiers", a expliqué Basile Chaix, directeur de l'étude.

Cette étude s'est appuyée sur la cohorte RECORD, qui vise à étudier les disparités sociales de santé présentes en Ile-de-France, et a tenu compte des données collectées auprès de 6.000 hommes et femmes âgés de 30 à 79 ans.