Comment mesurer la pression artérielle chez le sujet âgé ?
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Comment mesurer la pression artérielle chez le sujet âgé ?
Comment mesurer la pression artérielle chez le sujet âgé ?
Y. KAGAN,
Fondation de Rothschild, Paris
La variabilité tensionnelle augmente avec l’âge, avec des différences entre la mesure en cabinet et l’évaluation sur 24 heures.
C’est l’effet « blouse blanche » dont la fréquence est estimée à 25-30 % et qui a pour conséquence :
– de surestimer la PA d’une personne âgée et de la traiter par excès avec comme risque une hypotension orthostatique iatrogène ;
– de penser à tort qu’une HTA résiste au traitement.
La HAS recommande de ne pas donner d’antihypertenseur à un sujet âgé en l’absence d’évaluation de la TA en dehors du cabinet de consultation. Plus volontiers que le holter tensionnel (MAPA) de réalisation laborieuse, on a recours à une automesure validée par un accompagnant familial ou infirmier, basée sur la « règle des 3 ».
La PA est mesurée en position assise, au calme, au repos avant la prise des médicaments :
– le matin avec 3 mesures successives à une minute d’intervalle ;
– le soir avec 3 mesures de la même façon ;
– pendant 3 jours de suite (ou de la même semaine).
La moyenne des 18 mesures sera calculée : seule celle-ci est pertinente. La norme n’est plus 140/90 car le soir la PA est physiologiquement moindre, ce qui aboutit à un seuil de contrôle abaissé de 5 mmHg, soit : 135/85 mmHg. Peu chronophage, cette évaluation est supérieure à la simple prise de PA en consultation. La méthode a le grand mérite d’être facile à mémoriser par le patient et le praticien.
Elle contribue à l’éducation thérapeutique en favorisant l’adhésion au traitement.
Elle est indiquée :
– avant la mise en route d’un traitement en cas de doute ;
– avant de prescrire un 2e ou un 3e antihypertenseur en cas d’efficacité apparemment insuffisante.
Quand avoir recours à la MAPA ?
Elle est utile dans certaines indications ciblées :
– suspicion de dysautonomie chez un patient décrivant des lipothymies dans un contexte de syndrome parkinsonien ou de neuropathie diabétique ;
– recherche d’une élévation de la PA nocturne, par exemple dans le cadre d’un syndrome d’apnée du sommeil.
Y. KAGAN,
Fondation de Rothschild, Paris
La variabilité tensionnelle augmente avec l’âge, avec des différences entre la mesure en cabinet et l’évaluation sur 24 heures.
C’est l’effet « blouse blanche » dont la fréquence est estimée à 25-30 % et qui a pour conséquence :
– de surestimer la PA d’une personne âgée et de la traiter par excès avec comme risque une hypotension orthostatique iatrogène ;
– de penser à tort qu’une HTA résiste au traitement.
La HAS recommande de ne pas donner d’antihypertenseur à un sujet âgé en l’absence d’évaluation de la TA en dehors du cabinet de consultation. Plus volontiers que le holter tensionnel (MAPA) de réalisation laborieuse, on a recours à une automesure validée par un accompagnant familial ou infirmier, basée sur la « règle des 3 ».
La PA est mesurée en position assise, au calme, au repos avant la prise des médicaments :
– le matin avec 3 mesures successives à une minute d’intervalle ;
– le soir avec 3 mesures de la même façon ;
– pendant 3 jours de suite (ou de la même semaine).
La moyenne des 18 mesures sera calculée : seule celle-ci est pertinente. La norme n’est plus 140/90 car le soir la PA est physiologiquement moindre, ce qui aboutit à un seuil de contrôle abaissé de 5 mmHg, soit : 135/85 mmHg. Peu chronophage, cette évaluation est supérieure à la simple prise de PA en consultation. La méthode a le grand mérite d’être facile à mémoriser par le patient et le praticien.
Elle contribue à l’éducation thérapeutique en favorisant l’adhésion au traitement.
Elle est indiquée :
– avant la mise en route d’un traitement en cas de doute ;
– avant de prescrire un 2e ou un 3e antihypertenseur en cas d’efficacité apparemment insuffisante.
Quand avoir recours à la MAPA ?
Elle est utile dans certaines indications ciblées :
– suspicion de dysautonomie chez un patient décrivant des lipothymies dans un contexte de syndrome parkinsonien ou de neuropathie diabétique ;
– recherche d’une élévation de la PA nocturne, par exemple dans le cadre d’un syndrome d’apnée du sommeil.
hadjora- Admin
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nour elhouda-
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Re: Comment mesurer la pression artérielle chez le sujet âgé ?
you are my dear
hadjora- Admin
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