La réaction immunitaire, critère pronostic majeur dans le cancer colorectal
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La réaction immunitaire, critère pronostic majeur dans le cancer colorectal
La réaction immunitaire, critère pronostic majeur dans le cancer colorectal
Une équipe Inserm/hôpital européen Georges Pompidou a démontré l'association entre une forte concentration de lymphocytes T (LT) cytotoxiques et mémoires au site du cancer colorectal et une moindre fréquence de récidive.
Une majorité des 39 000 nouveaux cas annuels de cancer colorectal est diagnostiquée à des stades précoces. De 20 à 25 % des patients récidivent et aucun marqueur n'existe pour identifier les patients à risque de récidive. L’étude française publiée en ligne sur le site du Journal of Clinical Oncology montre qu’une forte concentration de LT cytotoxiques et mémoires, au site de la tumeur prédit l’absence de récidive et une survie prolongée des malades atteints d’un cancer colorectal de stade précoce.
A peine 5% des patients qui présentaient une forte densité de LT cytotoxiques et mémoires, ont vu leur cancer récidiver et plus de 85 % des malades ont survécu, cinq ans après la découverte du cancer. A l’inverse, ces taux passent à 75 % de récidives et 27,5 % de survie à cinq ans chez les patients qui avaient une faible densité de ces lymphocytes. Ces résultats pourrait être utiles pour identifier les patients à haut risque de récidive et les limiter les récidives par immunothérapie.
Virginie BAGOUET
Une équipe Inserm/hôpital européen Georges Pompidou a démontré l'association entre une forte concentration de lymphocytes T (LT) cytotoxiques et mémoires au site du cancer colorectal et une moindre fréquence de récidive.
Une majorité des 39 000 nouveaux cas annuels de cancer colorectal est diagnostiquée à des stades précoces. De 20 à 25 % des patients récidivent et aucun marqueur n'existe pour identifier les patients à risque de récidive. L’étude française publiée en ligne sur le site du Journal of Clinical Oncology montre qu’une forte concentration de LT cytotoxiques et mémoires, au site de la tumeur prédit l’absence de récidive et une survie prolongée des malades atteints d’un cancer colorectal de stade précoce.
A peine 5% des patients qui présentaient une forte densité de LT cytotoxiques et mémoires, ont vu leur cancer récidiver et plus de 85 % des malades ont survécu, cinq ans après la découverte du cancer. A l’inverse, ces taux passent à 75 % de récidives et 27,5 % de survie à cinq ans chez les patients qui avaient une faible densité de ces lymphocytes. Ces résultats pourrait être utiles pour identifier les patients à haut risque de récidive et les limiter les récidives par immunothérapie.
Virginie BAGOUET
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