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Le Q.I. : Indice majeur de MALADIES CARDIOVASCULAIRES, après la cigarette

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Message par hadjora Jeu 11 Fév 2010 - 20:25

Le Q.I. : Indice majeur de MALADIES CARDIOVASCULAIRES, après la cigarette

Journal of Cardiovascular Prevention and Rehabilitation


Le Q.I. : Indice majeur de MALADIES CARDIOVASCULAIRES, après la cigarette Visuel%20AP-HP(3)

Juste après la cigarette, le quotient intellectuel (QI) est un indice majeur de maladies cardiovasculaires, un faible degré d'intelligence étant associé à des taux de maladies cardiovasculaires et de mortalité totale supérieurs à ceux constatés pour les autres facteurs de risques, comme l'obésité, le tabac et l'hypertension artérielle. Ce sont les résultats d’une étude réalisée par le Medical Research Council britannique et publiée dans l'European Journal of Cardiovascular Prevention and Rehabilitation de février. Selon les chercheurs, le QI dénoterait « un niveau record » d'atteintes environnementales accumulées au cours de la vie.

Bien qu'un lien ait déjà été établi entre les degrés d'intelligence les plus bas (soit de mauvais résultats aux tests de QI écrits et oraux) et des risques accrus de maladies cardiovasculaires, aucune étude n'avait jusqu'à présent comparé la force relative de cette association avec d'autres facteurs de risques avérés tels que l'obésité, le tabac et l'hypertension artérielle. Ces résultats sont importants pour l’orientation des politiques de prévention des maladies cardiovasculaires qui constituent la première cause de mortalité en Europe, soit 38 % de tous les décès chez les hommes, et 45 % chez les femmes. Cette étude a été publiée dans l'European Journal of Cardiovascular Prevention and Rehabilitation qui dépend de la Société Européenne de Cardiologie (ESC) qui regroupe plus de 62.000 professionnels du domaine de la cardiologie sur les territoires européen et du bassin méditerranéen.

Les conclusions de cette analyse s'inspirent de la West of Scotland Twenty-07 Study, une étude sur la population ciblant l'influence des facteurs sociaux sur la santé et ont porté sur les données recueillies en 1987 auprès d'un groupe de 1.145 hommes et femmes âgés d'environ 55 ans et suivis durant 20 années. Cette collecte de données concernait la taille, le poids, la tension artérielle, le tabagisme, l'activité physique, le niveau d'éducation et le métier exercé. L'évaluation des capacités cognitives (QI) par le biais d'un test classique d'intelligence générale. Les liens entre neuf facteurs de risques et la mortalité cardiovasculaire ont été quantifiés par un modèle statistique.

Les résultats ont démontré que la cigarette arrivait en tête, suivie des faibles QI. La force relative de ces associations mesurée au moyen d'un « indice d'inégalité » appliqué aux cinq facteurs de risques principaux, a donné un indice relatif d'inégalité de 5,58 pour le tabagisme, 3,76 pour le QI, 3,20 pour les faibles revenus, 2,61 pour l'hypertension systolique et 2,06 pour l'activité physique réduite.

Plusieurs mécanismes peuvent expliquer que de faibles scores de QI font augmenter les risques de maladies cardiovasculaires, comme l'application de l'intelligence dans le cadre de l'hygiène de vie (le tabagisme ou l'exercice physique, par exemple) et ses corrélats (obésité, tension artérielle). Selon les chercheurs, le QI dénoterait « un niveau record » d'atteintes environnementales accumulées au cours de la vie.

« Il serait donc sensé de prendre en compte les niveaux cognitifs individuels dans la préparation des campagnes de santé. », remarque le Dr Batty, coordonateur de l’étude. Le QI pourrait bel et bien s'avérer un facteur déterminant des inégalités en matière de santé, juste derrière la classe sociale.

Source : European Society of Cardiology
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