Un faible taux de folates maternel associé au risque d'hyperactivité
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Un faible taux de folates maternel associé au risque d'hyperactivité
Un faible taux de folates maternel associé au risque d'hyperactivité
Un faible taux maternel de folates est associé à un plus grand risque pour l'enfant de développer une hyperactivité et des troubles relationnels, montre une étude britannique.
Un déficit en folates a été associé au risque d'anomalies de fermeture du tube neural. En revanche, le rôle des folates dans le développement cérébral du fœtus et le comportement de l'enfant est moins clair, souligne une équipe de l'université de Southampton qui vient de publier une étude à ce sujet dans The Journal of Child Psychology and Psychiatry. Les auteurs ont analysé la concentration de folates dans les globules rouges à 14 semaines de grossesse, la consommation totale de folates de l'alimentation et des suppléments en début et en fin de grossesse, au sein d'une cohorte prospective de 139 mères.
Un taux maternel plus faible de folates dans les globules rouges et de consommation totale de folates en début de grossesse était significativement associé à l'hyperactivité et aux problèmes relationnels avec les pairs chez l'enfant. Les auteurs ont aussi constaté que le taux de folates dans les globules rouges pendant la grossesse était corrélé positivement au périmètre crânien à la naissance.
L'association directe entre le taux de folates dans les globules rouges en début de grossesse et l'hyperactivité était atténuée lorsque la croissance crânienne foetale était prise en compte. "Ces résultats suggèrent que l'association entre le taux de folates dans les globules rouges en début de grossesse et l'hyperactivité/inattention pendant l'enfance passe par la croissance crânienne foetale", commentent les auteurs.
"Bien que ces associations soient faibles et que des facteurs de confusion restent possibles, nos données soutiennent l'hypothèse selon laquelle des taux de folates plus faibles en début de grossesse peuvent altérer le développement cérébral foetal et jouer un rôle dans l'hyperactivité/inattention et les problèmes relationnels avec les pairs pendant l'enfance", concluent-ils.
Virginie BAGOUET
Un faible taux maternel de folates est associé à un plus grand risque pour l'enfant de développer une hyperactivité et des troubles relationnels, montre une étude britannique.
Un déficit en folates a été associé au risque d'anomalies de fermeture du tube neural. En revanche, le rôle des folates dans le développement cérébral du fœtus et le comportement de l'enfant est moins clair, souligne une équipe de l'université de Southampton qui vient de publier une étude à ce sujet dans The Journal of Child Psychology and Psychiatry. Les auteurs ont analysé la concentration de folates dans les globules rouges à 14 semaines de grossesse, la consommation totale de folates de l'alimentation et des suppléments en début et en fin de grossesse, au sein d'une cohorte prospective de 139 mères.
Un taux maternel plus faible de folates dans les globules rouges et de consommation totale de folates en début de grossesse était significativement associé à l'hyperactivité et aux problèmes relationnels avec les pairs chez l'enfant. Les auteurs ont aussi constaté que le taux de folates dans les globules rouges pendant la grossesse était corrélé positivement au périmètre crânien à la naissance.
L'association directe entre le taux de folates dans les globules rouges en début de grossesse et l'hyperactivité était atténuée lorsque la croissance crânienne foetale était prise en compte. "Ces résultats suggèrent que l'association entre le taux de folates dans les globules rouges en début de grossesse et l'hyperactivité/inattention pendant l'enfance passe par la croissance crânienne foetale", commentent les auteurs.
"Bien que ces associations soient faibles et que des facteurs de confusion restent possibles, nos données soutiennent l'hypothèse selon laquelle des taux de folates plus faibles en début de grossesse peuvent altérer le développement cérébral foetal et jouer un rôle dans l'hyperactivité/inattention et les problèmes relationnels avec les pairs pendant l'enfance", concluent-ils.
Virginie BAGOUET
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