La rupture prématurée des membranes ne semble pas augmenter pas la mortalité néonatale
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La rupture prématurée des membranes ne semble pas augmenter pas la mortalité néonatale
La rupture prématurée des membranes ne semble pas augmenter pas la mortalité néonatale
Une rupture prématurée des membranes n'est pas associée à une mortalité néonatale accrue. C’est ce qu’indique une étude américaine parue dans Obstetrics & Gynecology.
Une équipe de l'université de Stanford (Californie) a étudié 17 501 nouveau-nés, nés entre 24 et 34 semaines de grossesse, avec ou sans rupture prématurée des membranes. Elle a également comparé l'impact du délai entre la rupture prématurée des membranes et l'accouchement.
Résultats, publiés dans Obstetrics & Gynecology : aucune différence de mortalité n’a été observée entre les bébés nés après une rupture prématurée des membranes et ceux nés sans rupture prématurée des membranes, lorsque l'analyse était réalisée par catégorie d'âge gestationnel.
En revanche, l’impact du délai entre la rupture prématurée des membranes et l'accouchement différait selon l’âge gestationnel. Ainsi, pour les bébés nés entre 24 et 26 semaines de grossesse, la mortalité était significativement réduite chez les bébés nés après une rupture prématurée des membranes prolongée (plus de 18 heures avant l'accouchement), par rapport à ceux nés après une rupture prématurée récente (moins de 18 heures avant l'accouchement) : 18%, versus 31%. En revanche, pour les bébés nés entre 28 et 30 semaines de grossesse, la mortalité était significativement augmentée chez ceux nés après une rupture prématurée des membranes prolongée, par rapport à ceux nés après une rupture prématurée récente : 4%, versus 3%.
Par ailleurs, quel que soit l'âge gestationnel, les taux de sepsis ne différaient pas selon le délai entre la rupture prématurée des membranes et l'accouchement.
« Nos données suggèrent que la mortalité néonatale n'est pas affectée par la présence ou l'absence d'une rupture prématurée des membranes avant l'accouchement », estiment les auteurs. Ils concluent : « De futures études prospectives sont nécessaires pour mieux évaluer les effets néonatals du délai au sein des différents âges gestationnels ».
Florence ROSIER
Une rupture prématurée des membranes n'est pas associée à une mortalité néonatale accrue. C’est ce qu’indique une étude américaine parue dans Obstetrics & Gynecology.
Une équipe de l'université de Stanford (Californie) a étudié 17 501 nouveau-nés, nés entre 24 et 34 semaines de grossesse, avec ou sans rupture prématurée des membranes. Elle a également comparé l'impact du délai entre la rupture prématurée des membranes et l'accouchement.
Résultats, publiés dans Obstetrics & Gynecology : aucune différence de mortalité n’a été observée entre les bébés nés après une rupture prématurée des membranes et ceux nés sans rupture prématurée des membranes, lorsque l'analyse était réalisée par catégorie d'âge gestationnel.
En revanche, l’impact du délai entre la rupture prématurée des membranes et l'accouchement différait selon l’âge gestationnel. Ainsi, pour les bébés nés entre 24 et 26 semaines de grossesse, la mortalité était significativement réduite chez les bébés nés après une rupture prématurée des membranes prolongée (plus de 18 heures avant l'accouchement), par rapport à ceux nés après une rupture prématurée récente (moins de 18 heures avant l'accouchement) : 18%, versus 31%. En revanche, pour les bébés nés entre 28 et 30 semaines de grossesse, la mortalité était significativement augmentée chez ceux nés après une rupture prématurée des membranes prolongée, par rapport à ceux nés après une rupture prématurée récente : 4%, versus 3%.
Par ailleurs, quel que soit l'âge gestationnel, les taux de sepsis ne différaient pas selon le délai entre la rupture prématurée des membranes et l'accouchement.
« Nos données suggèrent que la mortalité néonatale n'est pas affectée par la présence ou l'absence d'une rupture prématurée des membranes avant l'accouchement », estiment les auteurs. Ils concluent : « De futures études prospectives sont nécessaires pour mieux évaluer les effets néonatals du délai au sein des différents âges gestationnels ».
Florence ROSIER
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