Après un traumatisme crânien, la moitié des patients présentent une dépression majeure
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Après un traumatisme crânien, la moitié des patients présentent une dépression majeure
Après un traumatisme crânien, la moitié des patients présentent une dépression majeure
Environ la moitié des patients hospitalisés après un traumatisme crânien souffrent d’une dépression majeure dans la première année suivant l'accident. Le plus souvent, cette dépression n’est pas prise en charge.
Une équipe américaine (Centre médical Harborview de Seatte) a suivi une cohorte de 559 traumatisés crâniens hospitalisés entre juin 2001 et mars 2005, pendant une période d’un an après l'accident. Résultats, publiés dans le JAMA (Journal of the American Medical Association) du 19 mai : dans cette population, 297 patients (53%) ont présenté une dépression majeure durant cette période. Par comparaison, le taux de dépression majeure dans la population générale est huit fois plus faible.
Les facteurs associés au risque de dépression chez les traumatisés crâniens étaient : la présence d'antécédents de dépression, l'âge du patient et la dépendance à l'alcool. Par ailleurs, dans cette population de traumatisés crâniens, les patients dépressifs avaient un risque accru de 60% d'avoir des troubles anxieux associés, par rapport aux patients non dépressifs.
Surtout, seuls 44% des patients atteints de dépression majeure bénéficiaient d'une prise en charge spécifique : antidépresseurs ou soutien psychologique. « La prévalence de la dépression majeure après un traumatisme crânien est très élevée et associée à une hausse de la comorbidité et du handicap », commentent les auteurs. Selon eux, « de gros efforts doivent être réalisés pour sensibiliser les médecins sur l'importance de la dépression dans cette population de patients, pour promouvoir des systèmes de dépistage intégrés et une prise en charge multidisciplinaire ».
Florence ROSIER
Environ la moitié des patients hospitalisés après un traumatisme crânien souffrent d’une dépression majeure dans la première année suivant l'accident. Le plus souvent, cette dépression n’est pas prise en charge.
Une équipe américaine (Centre médical Harborview de Seatte) a suivi une cohorte de 559 traumatisés crâniens hospitalisés entre juin 2001 et mars 2005, pendant une période d’un an après l'accident. Résultats, publiés dans le JAMA (Journal of the American Medical Association) du 19 mai : dans cette population, 297 patients (53%) ont présenté une dépression majeure durant cette période. Par comparaison, le taux de dépression majeure dans la population générale est huit fois plus faible.
Les facteurs associés au risque de dépression chez les traumatisés crâniens étaient : la présence d'antécédents de dépression, l'âge du patient et la dépendance à l'alcool. Par ailleurs, dans cette population de traumatisés crâniens, les patients dépressifs avaient un risque accru de 60% d'avoir des troubles anxieux associés, par rapport aux patients non dépressifs.
Surtout, seuls 44% des patients atteints de dépression majeure bénéficiaient d'une prise en charge spécifique : antidépresseurs ou soutien psychologique. « La prévalence de la dépression majeure après un traumatisme crânien est très élevée et associée à une hausse de la comorbidité et du handicap », commentent les auteurs. Selon eux, « de gros efforts doivent être réalisés pour sensibiliser les médecins sur l'importance de la dépression dans cette population de patients, pour promouvoir des systèmes de dépistage intégrés et une prise en charge multidisciplinaire ».
Florence ROSIER
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