GOUTTE : Obésité, hypertension, alcool... risque pour les femmes
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GOUTTE : Obésité, hypertension, alcool... risque pour les femmes
GOUTTE : Obésité, hypertension, alcool... risque pour les femmes
Les chercheurs de la Boston University School of Medicine ont établi que l'obésité, l'hypertension, la consommation d'alcool et la prise d’un diurétique mais aussi l’augmentation en âge sont des facteurs de risque importants pour le développement de la goutte chez les femmes. Une étude publiée dans le numéro d'avril de la revue de l'American College of Rheumatology, Arthritis & Rheumatism.
La goutte est une forme d’arthrite particulièrement douloureuse et le type d’arthrite le plus
fréquent chez les hommes. Elle est causée par un taux élevé d’acide urique dans l’organisme,
l’hyperuricémie. Quand l’uricémie dépasse un seuil standard fixé à 60 mg/L (360 micromoles/L), le risque pour le patient est la précipitation de l’acide en cristaux d’urate, qui se fixent sur les articulations et les tissus. On savait que le "goutteux", l’hyperuricémique d’aujourd’hui est un patient multirisque : HTA, infarctus, diabète, insuffisance rénale. Car la goutte est à la fois une maladie rhumatismale ET une maladie métabolique. Selon l’étude NHANES-III- Nutrition Examination Survey- la prévalence de la goutte augmente chez la femme avec l’âge (de 3,5% chez les 60-69 ans à 5,6% chez les femmes de 80 ans ou plus). Son incidence chez la femme aurait doublé chez la femme ces 20 dernières années.
L’étude, conduite durant 52 années, par le Dr. Hyon Choi a établi, à partir de données de la Framingham Heart Study portant sur 2.476 femmes et 1.951 hommes que les femmes ayant des taux sériques d'acide urique plus de 5 mg / dl présentaient un risque significativement plus faible de développer la goutte que les hommes. Les chercheurs ont également évalué les facteurs de risque de la goutte qui comprenaient l'âge, indice de masse corporelle (IMC), la consommation d'alcool, l'hypertension, l'usage de médicaments (diurétiques, traitement hormonal substitutif), la glycémie et le cholestérol, et l’état éventuel de ménopause.
"Nous avons recensé 104 cas de goutte chez les femmes et 200 chez les hommes au cours de l’année médiane de l’étude (28ème année), l'âge moyen au départ de l’étude étant de 47 ans pour les femmes et 46 ans pour les hommes », explique le Dr. Choi. "L'incidence de la goutte pour était de 1,4/1000/année chez les femmes et 4,0/1000/année chez les hommes." Le taux d'incidence de la goutte pour les femmes augmente avec la concentration d’acide sérique. Parmi les facteurs de risque de la goutte, l'augmentation de l'âge, l'obésité, la consommation d'alcool, l’utilisation de diurétiques et l'hypertension se révèlent indépendamment associés à un risque plus élevé de goutte chez les femmes. L'âge s’avère le facteur le plus influent.
Le risque de goutte chez les femmes ayant des niveaux sériques d'acide urique supérieur à 8 mg / dl est 46 fois plus élevé que chez des femmes dont le niveau reste inférieur 5 mg / dl.
Source: Arthritis & Rheumatism - "Epidemiology of Gout in Women: 52-Year Followup of a Prospective Cohort." Vidula Bhole, Mary de Vera, M. Mushfiqur Rahman, Eswar Krishnan, et Hyon Choi. Arthritis & Rheumatism; Published Online: Mars 30, 2010 (DOI: 10.1002/art.27338),
Les chercheurs de la Boston University School of Medicine ont établi que l'obésité, l'hypertension, la consommation d'alcool et la prise d’un diurétique mais aussi l’augmentation en âge sont des facteurs de risque importants pour le développement de la goutte chez les femmes. Une étude publiée dans le numéro d'avril de la revue de l'American College of Rheumatology, Arthritis & Rheumatism.
La goutte est une forme d’arthrite particulièrement douloureuse et le type d’arthrite le plus
fréquent chez les hommes. Elle est causée par un taux élevé d’acide urique dans l’organisme,
l’hyperuricémie. Quand l’uricémie dépasse un seuil standard fixé à 60 mg/L (360 micromoles/L), le risque pour le patient est la précipitation de l’acide en cristaux d’urate, qui se fixent sur les articulations et les tissus. On savait que le "goutteux", l’hyperuricémique d’aujourd’hui est un patient multirisque : HTA, infarctus, diabète, insuffisance rénale. Car la goutte est à la fois une maladie rhumatismale ET une maladie métabolique. Selon l’étude NHANES-III- Nutrition Examination Survey- la prévalence de la goutte augmente chez la femme avec l’âge (de 3,5% chez les 60-69 ans à 5,6% chez les femmes de 80 ans ou plus). Son incidence chez la femme aurait doublé chez la femme ces 20 dernières années.
L’étude, conduite durant 52 années, par le Dr. Hyon Choi a établi, à partir de données de la Framingham Heart Study portant sur 2.476 femmes et 1.951 hommes que les femmes ayant des taux sériques d'acide urique plus de 5 mg / dl présentaient un risque significativement plus faible de développer la goutte que les hommes. Les chercheurs ont également évalué les facteurs de risque de la goutte qui comprenaient l'âge, indice de masse corporelle (IMC), la consommation d'alcool, l'hypertension, l'usage de médicaments (diurétiques, traitement hormonal substitutif), la glycémie et le cholestérol, et l’état éventuel de ménopause.
"Nous avons recensé 104 cas de goutte chez les femmes et 200 chez les hommes au cours de l’année médiane de l’étude (28ème année), l'âge moyen au départ de l’étude étant de 47 ans pour les femmes et 46 ans pour les hommes », explique le Dr. Choi. "L'incidence de la goutte pour était de 1,4/1000/année chez les femmes et 4,0/1000/année chez les hommes." Le taux d'incidence de la goutte pour les femmes augmente avec la concentration d’acide sérique. Parmi les facteurs de risque de la goutte, l'augmentation de l'âge, l'obésité, la consommation d'alcool, l’utilisation de diurétiques et l'hypertension se révèlent indépendamment associés à un risque plus élevé de goutte chez les femmes. L'âge s’avère le facteur le plus influent.
Le risque de goutte chez les femmes ayant des niveaux sériques d'acide urique supérieur à 8 mg / dl est 46 fois plus élevé que chez des femmes dont le niveau reste inférieur 5 mg / dl.
Source: Arthritis & Rheumatism - "Epidemiology of Gout in Women: 52-Year Followup of a Prospective Cohort." Vidula Bhole, Mary de Vera, M. Mushfiqur Rahman, Eswar Krishnan, et Hyon Choi. Arthritis & Rheumatism; Published Online: Mars 30, 2010 (DOI: 10.1002/art.27338),
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