La réalité de l’effet placebo démontrée
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La réalité de l’effet placebo démontrée
La réalité de l’effet placebo démontrée
Il n’est pas nécessaire de donner un placebo pour créer un effet placebo. De plus, il n’existe pas un, mais plusieurs effets placebo. Ils font partie de la pratique médicale de routine et sont potentiellement activés dès qu’un patient intègre un contexte thérapeutique.C'est ce que démontre une étude publiée dans le Lancet.
L’effet placebo est un vrai événement psychobiologique, attribuable à l’ensemble du contexte thérapeutique. Il se manifeste dans la pratique clinique, même si aucun placebo n’est administré au patient.
C’est ce que révèle une étude de Damien G. Finniss et de ses collègues de l’université de Sydney Pain management and research institute, publiée dans The Lancet.
L’étude montre qu’il n’est pas nécessaire de donner un placebo pour créer un effet placebo. De plus, il n’existe pas un, mais plusieurs effets placebo. Ils font partie de la pratique médicale de routine et sont potentiellement activés dès qu’un patient intègre un contexte thérapeutique.
De nombreux mécanismes psychologiques contribuent à l’existence de ces effets : les espoirs du patient concernant l’efficacité du traitement, le désir de soulagement de ses symptômes, mais aussi ses expériences passées, positives ou négatives.
La relation patient-clinicien et l’existence d’un protocole de soins jouent également un rôle important. Les auteurs montrent que la diminution de l’interaction entre le patient et le médecin provoque une réduction de la composante placebo du traitement. Cela suggère un mécanisme « dose-réponse » de l’effet placebo.
Ils prennent l’exemple d’expérimentations où des patients reçoivent un traitement via une pompe informatisée en « traitement caché » : ils ne savent pas quand ils vont recevoir l’injection et aucun médecin n’est présent. Parallèlement, un autre groupe de patients bénéficie du même traitement, mais en présence d’un médecin qui interagit avec eux.
Les résultats montrent que des anti-douleurs délivrés en « traitement caché » ont moins d’effet que lorsque le traitement est visible. Ainsi, le résultat d’un traitement dépends de ses effets pharmacologiques ou physiologiques, mais aussi du contexte psychosocial dans lequel il est délivré, qui détermine la composante « placebo » de son action.
Les auteurs concluent que les effets placebo peuvent avoir une efficacité thérapeutique significative. Ils soulignent la nécessité de poursuivre les recherches afin de pouvoir exploiter de façon éthique les effets placebo dans les soins aux patients.
Anne-Gaëlle Moulun
Il n’est pas nécessaire de donner un placebo pour créer un effet placebo. De plus, il n’existe pas un, mais plusieurs effets placebo. Ils font partie de la pratique médicale de routine et sont potentiellement activés dès qu’un patient intègre un contexte thérapeutique.C'est ce que démontre une étude publiée dans le Lancet.
L’effet placebo est un vrai événement psychobiologique, attribuable à l’ensemble du contexte thérapeutique. Il se manifeste dans la pratique clinique, même si aucun placebo n’est administré au patient.
C’est ce que révèle une étude de Damien G. Finniss et de ses collègues de l’université de Sydney Pain management and research institute, publiée dans The Lancet.
L’étude montre qu’il n’est pas nécessaire de donner un placebo pour créer un effet placebo. De plus, il n’existe pas un, mais plusieurs effets placebo. Ils font partie de la pratique médicale de routine et sont potentiellement activés dès qu’un patient intègre un contexte thérapeutique.
De nombreux mécanismes psychologiques contribuent à l’existence de ces effets : les espoirs du patient concernant l’efficacité du traitement, le désir de soulagement de ses symptômes, mais aussi ses expériences passées, positives ou négatives.
La relation patient-clinicien et l’existence d’un protocole de soins jouent également un rôle important. Les auteurs montrent que la diminution de l’interaction entre le patient et le médecin provoque une réduction de la composante placebo du traitement. Cela suggère un mécanisme « dose-réponse » de l’effet placebo.
Ils prennent l’exemple d’expérimentations où des patients reçoivent un traitement via une pompe informatisée en « traitement caché » : ils ne savent pas quand ils vont recevoir l’injection et aucun médecin n’est présent. Parallèlement, un autre groupe de patients bénéficie du même traitement, mais en présence d’un médecin qui interagit avec eux.
Les résultats montrent que des anti-douleurs délivrés en « traitement caché » ont moins d’effet que lorsque le traitement est visible. Ainsi, le résultat d’un traitement dépends de ses effets pharmacologiques ou physiologiques, mais aussi du contexte psychosocial dans lequel il est délivré, qui détermine la composante « placebo » de son action.
Les auteurs concluent que les effets placebo peuvent avoir une efficacité thérapeutique significative. Ils soulignent la nécessité de poursuivre les recherches afin de pouvoir exploiter de façon éthique les effets placebo dans les soins aux patients.
Anne-Gaëlle Moulun
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