Marcher lentement prédit le risque de décès cardiovasculaire
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Marcher lentement prédit le risque de décès cardiovasculaire
Marcher lentement prédit le risque de décès cardiovasculaire
Dans le cadre d’une étude épidémiologique sur les personnes âgées de plus de 65 ans , les chercheurs ont montré que les personnes marchant le plus lentement avaient une augmentation du risque de décès, en particulier d’origine cardiovasculaire.
De précédentes recherches avaient suggéré qu’une vitesse lente de marche était associée à une plus grande mortalité mais sans que les causes spécifiques de décès n'aient été étudiées. Les résultats de l’étude publiée online dans le BMJ (British Medical Journal) viennent de le confirmer.
Les sujets marchant le plus lentement ont un risque de décès, quelle que soit la cause, augmenté de 44% par rapport aux autres participants marchant plus vite. Cette augmentation est principalement due à un risque de décès d’origine cardiovasculaire multiplié par trois. Ces résultats sont observés chez les hommes comme chez les femmes, quel que soit l’âge, et indépendamment du profil cardiovasculaire. C’est ce qu’a montré l’équipe de l’unité mixte Inserm-Université Pierre et Marie Curie dirigée par Christophe Tzourio. Sur une période d'observation qui a duré cinq ans, les chercheurs ont basé leurs investigations sur des données collectées chez plus de 3200 personnes âgées de 65 à 85 ans recrutées dans le centre Dijonnais de l’étude des trois cités (Bordeaux, Dijoin et Montpellier) et ne présentant, à l'entrée dans l'étude, aucun problème de santé pouvant influencer la vitesse de marche.
La vitesse de marche de ces personnes a été mesurée sur une distance de 6 mètres à l’aide de cellules photoélectriques. Les chercheurs ont ensuite étudié la mortalité dans la cohorte et ses principales causes lors du suivi qui a duré 5 ans. Le risque de décès a ensuite été calculé suivant trois groupes définis en fonction de la vitesse de marche: les lents, les moyens et les rapides.
Les résultats obtenus n'étant pas expliqués par le niveau et l'intensité de l'activité physique habituelle des participants, les auteurs suggèrent que l’exposition chronique à des facteurs de risque vasculaire (hypertension, diabète, etc.), responsable de l’augmentation du risque de mortalité cardiovasculaire, serait également impliquée dans la diminution des performances motrices, probablement par le biais de leurs conséquences cérébrales.
Anne PRIGENT
Dans le cadre d’une étude épidémiologique sur les personnes âgées de plus de 65 ans , les chercheurs ont montré que les personnes marchant le plus lentement avaient une augmentation du risque de décès, en particulier d’origine cardiovasculaire.
De précédentes recherches avaient suggéré qu’une vitesse lente de marche était associée à une plus grande mortalité mais sans que les causes spécifiques de décès n'aient été étudiées. Les résultats de l’étude publiée online dans le BMJ (British Medical Journal) viennent de le confirmer.
Les sujets marchant le plus lentement ont un risque de décès, quelle que soit la cause, augmenté de 44% par rapport aux autres participants marchant plus vite. Cette augmentation est principalement due à un risque de décès d’origine cardiovasculaire multiplié par trois. Ces résultats sont observés chez les hommes comme chez les femmes, quel que soit l’âge, et indépendamment du profil cardiovasculaire. C’est ce qu’a montré l’équipe de l’unité mixte Inserm-Université Pierre et Marie Curie dirigée par Christophe Tzourio. Sur une période d'observation qui a duré cinq ans, les chercheurs ont basé leurs investigations sur des données collectées chez plus de 3200 personnes âgées de 65 à 85 ans recrutées dans le centre Dijonnais de l’étude des trois cités (Bordeaux, Dijoin et Montpellier) et ne présentant, à l'entrée dans l'étude, aucun problème de santé pouvant influencer la vitesse de marche.
La vitesse de marche de ces personnes a été mesurée sur une distance de 6 mètres à l’aide de cellules photoélectriques. Les chercheurs ont ensuite étudié la mortalité dans la cohorte et ses principales causes lors du suivi qui a duré 5 ans. Le risque de décès a ensuite été calculé suivant trois groupes définis en fonction de la vitesse de marche: les lents, les moyens et les rapides.
Les résultats obtenus n'étant pas expliqués par le niveau et l'intensité de l'activité physique habituelle des participants, les auteurs suggèrent que l’exposition chronique à des facteurs de risque vasculaire (hypertension, diabète, etc.), responsable de l’augmentation du risque de mortalité cardiovasculaire, serait également impliquée dans la diminution des performances motrices, probablement par le biais de leurs conséquences cérébrales.
Anne PRIGENT
hadjora- Admin
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Re: Marcher lentement prédit le risque de décès cardiovasculaire
ON ne le dira jamais assez => l'exercice physique est bon pour la santé.
C'est comme un médicament sans ordonnance qui réduit le risque de décès prématuré, de maladie coronarienne, d'attaque cérébrale, d'hypertension artérielle, de diabète adulte (type 2), de dépression... et bien sûr d'obésité. On le voit, l'activité physique est bonne pour tout et pour tous, des jeunes enfants aux personnes âgées.
C'est comme un médicament sans ordonnance qui réduit le risque de décès prématuré, de maladie coronarienne, d'attaque cérébrale, d'hypertension artérielle, de diabète adulte (type 2), de dépression... et bien sûr d'obésité. On le voit, l'activité physique est bonne pour tout et pour tous, des jeunes enfants aux personnes âgées.
shona-
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