Eviter les burgers pour protéger ses poumons
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Eviter les burgers pour protéger ses poumons
Eviter les burgers pour protéger ses poumons
Publiée dans la revue Thorax, une étude incrimine les hamburgers dans la survenue de l’asthme.
Une analyse des enfants de la cohorte ISAAC publiée dans la revue Thorax le 3 juin suggère que l’alimentation influence le risque d’asthme. A l’inverse le régime méditerranéen riche en fruits, légumes et poisson réduirait drastiquement le risque de ces atteintes respiratoires. L’équipe européenne de recherche a analysé les données de 50 000 enfants âgés de 8 à 12 ans de la cohorte ISAAC issus de 20 pays industrialisés et en développement.
Le régime alimentaire de chaque enfant a été caractérisé en questionnant les parents. Le diagnostic d’asthme et la survenue de sifflements ont été déterminés de la même façon. Des tests de réactions allergiques ont été menés chez près de 30 000 enfants pour savoir si le régime alimentaire peut influencer le risque d’allergies. Or les données collectées ne semble pas montré d’association entre régime alimentaire et sensibilisation à des allergènes communs d’arbres et d’herbacées.
A l’inverse, une alimentation riche en fruits est associée à un faible risque d’asthme et de sifflements. Dans les pays industrialisés, une consommation élevée de poissons semble protéger les enfants de ces affections. Globalement, les auteurs estiment qu’un régime méditerranéen riche en fruits, en légumes et poisson réduit la prévalence d’asthme et de sifflements. Afin d’expliquer cette corrélation, les groupe de recherche souligne les propriétés anti-oxydantes des fruits et légumes et anti-inflammatoires des oméga 3 du poisson.
De façon surprenante, ils n’abordent pas la corpulence des enfants. En effet, l’indice de masse corporelle des enfants n’est pas connu dans cette étude. Pourtant, plusieurs travaux, dont une méta-analyse publiée en 2007 dans American Journal of respiratory and critical care medicine suggère que les personnes en surpoids ou obèses ont un risque de développer un asthme augmenté de 50% par rapport à des personnes de poids normal.
Virginie BAGOUET
Publiée dans la revue Thorax, une étude incrimine les hamburgers dans la survenue de l’asthme.
Une analyse des enfants de la cohorte ISAAC publiée dans la revue Thorax le 3 juin suggère que l’alimentation influence le risque d’asthme. A l’inverse le régime méditerranéen riche en fruits, légumes et poisson réduirait drastiquement le risque de ces atteintes respiratoires. L’équipe européenne de recherche a analysé les données de 50 000 enfants âgés de 8 à 12 ans de la cohorte ISAAC issus de 20 pays industrialisés et en développement.
Le régime alimentaire de chaque enfant a été caractérisé en questionnant les parents. Le diagnostic d’asthme et la survenue de sifflements ont été déterminés de la même façon. Des tests de réactions allergiques ont été menés chez près de 30 000 enfants pour savoir si le régime alimentaire peut influencer le risque d’allergies. Or les données collectées ne semble pas montré d’association entre régime alimentaire et sensibilisation à des allergènes communs d’arbres et d’herbacées.
A l’inverse, une alimentation riche en fruits est associée à un faible risque d’asthme et de sifflements. Dans les pays industrialisés, une consommation élevée de poissons semble protéger les enfants de ces affections. Globalement, les auteurs estiment qu’un régime méditerranéen riche en fruits, en légumes et poisson réduit la prévalence d’asthme et de sifflements. Afin d’expliquer cette corrélation, les groupe de recherche souligne les propriétés anti-oxydantes des fruits et légumes et anti-inflammatoires des oméga 3 du poisson.
De façon surprenante, ils n’abordent pas la corpulence des enfants. En effet, l’indice de masse corporelle des enfants n’est pas connu dans cette étude. Pourtant, plusieurs travaux, dont une méta-analyse publiée en 2007 dans American Journal of respiratory and critical care medicine suggère que les personnes en surpoids ou obèses ont un risque de développer un asthme augmenté de 50% par rapport à des personnes de poids normal.
Virginie BAGOUET
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