Faire de l’exercice ne coûte (presque) rien et peut rapporter gros !
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Faire de l’exercice ne coûte (presque) rien et peut rapporter gros !
Faire de l’exercice ne coûte (presque) rien et peut rapporter gros !
L’activité physique régulière a des effets bénéfiques multiples certes à tout âge, mais tout particulièrement chez le sujet âgé qui est souvent menacé de sédentarité. Cette approche non pharmacologique influe favorablement sur certains facteurs de risque cardiovasculaire. Elle semble en outre être à même de prévenir diverses maladies chroniques en partie corrélées à l’âge, avec des coûts a priori inférieurs à ceux de
la pharmacothérapie ou d’autres prises en charge… y compris l’abstention thérapeutique.
Une étude randomisée, menée à simple insu contre placebo, dite SEFIP (Senior Fitness and Prevention), a inclus 246 femmes d’âge > 65 ans vivant toutes au sein de la communauté, hors de tout lieu de long séjour. L’action se déroule en Allemagne, à proximité de Nuremberg et d’Erlangen. Deux groupes ont été constitués, avec dans l’un un programme d’exercices physiques réguliers relativement intenses (groupe E, n=123) et, dans l’autre, une prise en charge standard (groupe témoin, T, n=123), comportant des exercices peu fréquents et légers. Seules 227 participantes sont parvenues au terme de l’étude dont la durée a été fixée à 18 mois.
Dans le groupe E, la densité minérale osseuse (DMO) mesurée par absorptiométrie biphotonique au niveau du rachis lombaire a augmenté de 1,77 % au terme des 18 mois 0,33 % dans le groupe T (<0,001), versus respectivement + 1,01 % (E) et -1,05 % (T) (p<0,001). Le nombre de chutes/sujet en l’espace de 18 mois a été estimé à 1,00 dans le groupe E, versus 1,66 dans le groupe T (p=0,002). Le risque de maladie coronaire à 10 ans, estimé selon l’équation de Framingham, a diminué de manière similaire dans les deux groupes (p=0,22). Les coûts directs par participante se sont avérés identiques, soit 2255 dans le groupe E et 2780 dans le groupe T (p=0,20).
L’exercice physique régulier chez la femme âgée augmente la DMO et diminue le risque de chute à long terme, sans affecter le risque de maladie chronique évalué au moyen de l’équation de Framingham. Ces bénéfices sont enregistrés sans majoration significative des coûts directs.
Dr Philippe Tellier
Kemmler W et coll. Exercise Effects on Bone Mineral Density, Falls, Coronary Risk Factors, and Health Care Costs in Older Women. The Randomized Controlled Senior Fitness and Prevention (SEFIP) Study. Arch Intern Med., 2010; 170:179-185.
L’activité physique régulière a des effets bénéfiques multiples certes à tout âge, mais tout particulièrement chez le sujet âgé qui est souvent menacé de sédentarité. Cette approche non pharmacologique influe favorablement sur certains facteurs de risque cardiovasculaire. Elle semble en outre être à même de prévenir diverses maladies chroniques en partie corrélées à l’âge, avec des coûts a priori inférieurs à ceux de
la pharmacothérapie ou d’autres prises en charge… y compris l’abstention thérapeutique.
Une étude randomisée, menée à simple insu contre placebo, dite SEFIP (Senior Fitness and Prevention), a inclus 246 femmes d’âge > 65 ans vivant toutes au sein de la communauté, hors de tout lieu de long séjour. L’action se déroule en Allemagne, à proximité de Nuremberg et d’Erlangen. Deux groupes ont été constitués, avec dans l’un un programme d’exercices physiques réguliers relativement intenses (groupe E, n=123) et, dans l’autre, une prise en charge standard (groupe témoin, T, n=123), comportant des exercices peu fréquents et légers. Seules 227 participantes sont parvenues au terme de l’étude dont la durée a été fixée à 18 mois.
Dans le groupe E, la densité minérale osseuse (DMO) mesurée par absorptiométrie biphotonique au niveau du rachis lombaire a augmenté de 1,77 % au terme des 18 mois 0,33 % dans le groupe T (<0,001), versus respectivement + 1,01 % (E) et -1,05 % (T) (p<0,001). Le nombre de chutes/sujet en l’espace de 18 mois a été estimé à 1,00 dans le groupe E, versus 1,66 dans le groupe T (p=0,002). Le risque de maladie coronaire à 10 ans, estimé selon l’équation de Framingham, a diminué de manière similaire dans les deux groupes (p=0,22). Les coûts directs par participante se sont avérés identiques, soit 2255 dans le groupe E et 2780 dans le groupe T (p=0,20).
L’exercice physique régulier chez la femme âgée augmente la DMO et diminue le risque de chute à long terme, sans affecter le risque de maladie chronique évalué au moyen de l’équation de Framingham. Ces bénéfices sont enregistrés sans majoration significative des coûts directs.
Dr Philippe Tellier
Kemmler W et coll. Exercise Effects on Bone Mineral Density, Falls, Coronary Risk Factors, and Health Care Costs in Older Women. The Randomized Controlled Senior Fitness and Prevention (SEFIP) Study. Arch Intern Med., 2010; 170:179-185.
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