JOURNEE MONDIALE DE L’AVC le 29 octobre
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JOURNEE MONDIALE DE L’AVC le 29 octobre
par hadjora Jeu 29 Oct 2009 - 15:20
JOURNEE MONDIALE DE L’AVC : L’AVIS D’UNE SPECIALISTE
Ce 29 octobre est la Journée mondiale des accidents
vasculaires cérébraux (AVC) : accidents ischémiques (infarctus cérébraux) et accidents hémorragiques (rupture d’anévrisme). Le Dr France Woimant (neurologue, Unité neuro-vasculaire, Hôpital Lariboisière, Paris), vice-présidente de France AVC, de rappeler les signes qui doivent alerter un sujet ou son entourage et les facteurs de risque de l’attaque cérébrale, ou apoplexie, comme on disait autrefois.
Qu’est-ce qu’un accident vasculaire cérébral (AVC) ?
Le plus fréquent est l’infarctus cérébral (80 % des AVC) dû à l’occlusion d’une artère par un caillot; une partie du cerveau n’est alors plus vascularisée. L’hémorragie cérébrale (20 % des AVC) est provoquée par la rupture d’une artère du cerveau. Un diagnostic doit être posé très rapidement au moyen de l’imagerie (scanner ou IRM), afin de prescrire un traitement adapté. L’âge moyen des personnes qui font un AVC est de 73 ans ; mais un quart des patients a moins de 65 ans et pratique encore une activité professionnelle (*).
Quelles sont les conséquences d’un AVC ?
Elles sont lourdes et varient selon la région du cerveau affectée : troubles de la parole ou incapacité à parler (aphasie), paralysie des membres inférieurs et/ou supérieurs d’un côté du corps (hémiplégie), troubles visuels, troubles de la déglutition, troubles de l’équilibre… Ces symptômes peuvent être associés. La personne peut aussi souffrir de troubles de mémoire, d’une fatigabilité importante qui régresse lentement. Entre 25 à 50 % des malades font également une dépression. Les deux tiers gardent des séquelles d’un AVC qui demeure la première cause de handicap physique chez l’adulte.
Quels signes peuvent alerter le patient ?
Toujours brutale, l’attaque cérébrale se manifeste par des signes d’alerte très variables, parfois associés. Par exemple, la personne ressent subitement une faiblesse sur un côté du corps ou éprouve des difficultés à parler ou substitue certains mots à d’autres. Elle peut souffrir subitement de troubles visuels, dont le plus fréquent est la baisse de vision d’un seul œil ; il peut se produire également une perte de la moitié du champ visuel sur les deux yeux ou, plus rarement, d’une vision double. Tous ces symptômes peuvent être accompagnés de troubles de la déglutition, de l’équilibre ou de maux de tête violents et intenses. Si les symptômes régressent en quelques minutes, il faut néanmoins y prêter attention et agir très vite car un certain nombre de ces troubles récidivent dans les premières heures. Appeler de toute urgence le SAMU au 15 ou 112 (sur téléphone portable) qui organisera le transfert immédiat vers un hôpital équipé d’un service de neurologie ou d’une Unité neuro-vasculaire (UNV). Plus la personne arrive rapidement dans un hôpital spécialisé dans la prise en charge de l’AVC, plus elle aura de chances de récupérer. Inutile donc de conduire la personne malade à l’hôpital le plus proche du domicile.
Quels sont les facteurs de risque de l’AVC ?
Le principal facteur de risque de l’AVC est l’hypertension artérielle (HTA). Aussi est-il recommandé de faire contrôler régulièrement sa tension artérielle. L’hypercholestérolémie, le diabète, la sédentarité et le tabagisme constituent aussi des facteurs de risques importants d’infarctus cérébral. Aussi, faut-il respecter une bonne hygiène alimentaire, pauvre en graisses animales et en sel, arrêter de fumer et pratiquer une activité physique régulière.
Source : Sanofi-Aventis, Santea
Ce 29 octobre est la Journée mondiale des accidents
vasculaires cérébraux (AVC) : accidents ischémiques (infarctus cérébraux) et accidents hémorragiques (rupture d’anévrisme). Le Dr France Woimant (neurologue, Unité neuro-vasculaire, Hôpital Lariboisière, Paris), vice-présidente de France AVC, de rappeler les signes qui doivent alerter un sujet ou son entourage et les facteurs de risque de l’attaque cérébrale, ou apoplexie, comme on disait autrefois.
Qu’est-ce qu’un accident vasculaire cérébral (AVC) ?
Le plus fréquent est l’infarctus cérébral (80 % des AVC) dû à l’occlusion d’une artère par un caillot; une partie du cerveau n’est alors plus vascularisée. L’hémorragie cérébrale (20 % des AVC) est provoquée par la rupture d’une artère du cerveau. Un diagnostic doit être posé très rapidement au moyen de l’imagerie (scanner ou IRM), afin de prescrire un traitement adapté. L’âge moyen des personnes qui font un AVC est de 73 ans ; mais un quart des patients a moins de 65 ans et pratique encore une activité professionnelle (*).
Quelles sont les conséquences d’un AVC ?
Elles sont lourdes et varient selon la région du cerveau affectée : troubles de la parole ou incapacité à parler (aphasie), paralysie des membres inférieurs et/ou supérieurs d’un côté du corps (hémiplégie), troubles visuels, troubles de la déglutition, troubles de l’équilibre… Ces symptômes peuvent être associés. La personne peut aussi souffrir de troubles de mémoire, d’une fatigabilité importante qui régresse lentement. Entre 25 à 50 % des malades font également une dépression. Les deux tiers gardent des séquelles d’un AVC qui demeure la première cause de handicap physique chez l’adulte.
Quels signes peuvent alerter le patient ?
Toujours brutale, l’attaque cérébrale se manifeste par des signes d’alerte très variables, parfois associés. Par exemple, la personne ressent subitement une faiblesse sur un côté du corps ou éprouve des difficultés à parler ou substitue certains mots à d’autres. Elle peut souffrir subitement de troubles visuels, dont le plus fréquent est la baisse de vision d’un seul œil ; il peut se produire également une perte de la moitié du champ visuel sur les deux yeux ou, plus rarement, d’une vision double. Tous ces symptômes peuvent être accompagnés de troubles de la déglutition, de l’équilibre ou de maux de tête violents et intenses. Si les symptômes régressent en quelques minutes, il faut néanmoins y prêter attention et agir très vite car un certain nombre de ces troubles récidivent dans les premières heures. Appeler de toute urgence le SAMU au 15 ou 112 (sur téléphone portable) qui organisera le transfert immédiat vers un hôpital équipé d’un service de neurologie ou d’une Unité neuro-vasculaire (UNV). Plus la personne arrive rapidement dans un hôpital spécialisé dans la prise en charge de l’AVC, plus elle aura de chances de récupérer. Inutile donc de conduire la personne malade à l’hôpital le plus proche du domicile.
Quels sont les facteurs de risque de l’AVC ?
Le principal facteur de risque de l’AVC est l’hypertension artérielle (HTA). Aussi est-il recommandé de faire contrôler régulièrement sa tension artérielle. L’hypercholestérolémie, le diabète, la sédentarité et le tabagisme constituent aussi des facteurs de risques importants d’infarctus cérébral. Aussi, faut-il respecter une bonne hygiène alimentaire, pauvre en graisses animales et en sel, arrêter de fumer et pratiquer une activité physique régulière.
Source : Sanofi-Aventis, Santea
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