Journée mondiale de la BPCO : Demain, 18 novembre

Journée mondiale de la BPCO : Demain, 18 novembre






L'Initiative mondiale pour la bronchopneumopathie chronique obstructive (GOLD) a été lancée en 1997 pour travailler avec les professionnels de santé et les responsables de santé publique pour stimuler la prise de conscience de BPCO et parvenir à diminuer la morbidité et la mortalité causées par cette maladie respiratoire. La Journée mondiale de la BPCO est depuis, organisée le 18 novembre de chaque année. Depuis sa création, GOLD, soutenue par l’OMS, a développé un réseau d'individus et d’institutions à travers le monde qui s'engagent à développer diagnostic précoce, amélioration des soins des patients et mise en œuvre mettre de programmes efficaces d'éducation et de prévention.


Selon des estimations de l’OMS datant de 2007, le nombre de personnes atteintes de BPCO s’élève à 210 millions et la BPCO deviendra la troisième cause de décès dans le monde d’ici 2030. Les principaux facteurs de risque de bronchopneumopathie chronique obstructive sont le tabagisme, la pollution atmosphérique et de l’air intérieur et l’exposition aux poussières et aux produits chimiques sur le lieu de travail.
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) recouvre les affections pulmonaires chroniques caractérisées par une obstruction chroniques de la circulation de l'air à l'intérieur des poumons. Ses symptômes les plus fréquents sont la dyspnée, ou 'manque d'air ', la production excessive de crachat, et une toux chronique. Cependant, BPCO n'est pas simplement une "toux de fumeur", mais une maladie sous-diagnostiquée, une affection pulmonaire qui met la vie en danger et qui peut mener progressivement à la mort.



L'Initiative mondiale pour la bronchopneumopathie chronique obstructive (GOLD) ]size=9]s’appuie sur un Comité exécutif, composé des principaux spécialistes du BPCO et comité scientifique qui évalue l’ensemble des nouvelles données scientifiques sur la BPCO, son diagnostic, sa prise en charge et sa prévention. Un réseau de leaders d'opinion sur la BPCO échange les informations scientifiques dont la base est chaque année, le rapport GOLD, (Global Strategy for COPD diagnosis). Un guide de poche et
de référence rapide est également mis à la disposition des médecins et des infirmières.



Le programme GOLD est aujourd’hui en cours dans 50 pays à travers le monde et fédère la Journée mondiale de la BPCO.
Sources : OMS, GOLD www.goldcopd.org, mise en ligne Maurice Chevrier, Santé log, le 18 novembre 2009 (Vignette OMS, Visuel American Lung association http://www.lungusa.org/)

Les 40-65 ans plus sévèrement touchés par la BPCO




La principale tranche démographique de la population active mondiale, c’est à dire les personnes âgées de 40 à 65 ans, est la plus sévèrement touchée par la BPCO, selon une étude médico-économique britannique.


Avec 210 millions de malades dans le monde et 3 millions de décès par an, le poids sanitaire de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) ne peut plus être ignoré. Son impact économique lui, reste méconnu.

Un rapport de l’institut britannique de recherche et d’éducation thérapeutique Education for Health met en évidence que cette pathologie touche davantage la tranche de population la plus active, à savoir les 40-65 ans. Maladie particulièrement handicapante, la BPCO entraîne chez ces personnes jusqu’à 10 heures hebdomadaires d’arrêt de travail.

Ce qui, à l’échelle mondiale, représente plus de deux milliards d’heures de travail perdues chaque semaine.

Les auteurs en déduisent donc que si la BPCO n’est pas contrôlée, ses répercussions économiques et sociales sur les patients, les familles, les employeurs et la société dans son ensemble seront significatives, au fur et à mesure que l’incidence de la maladie monte en flèche.


« Un traitement efficace de la BPCO doit aller au-delà du combat contre le tabagisme. » souligne Monica Fletcher, Directrice générale de Education for Health. « Même si toutes les personnes arrêtaient de fumer aujourd’hui, l’impact sur les statistiques de la BPCO ne serait visible qu’au bout de 20 ans. » Un appel à repenser la manière de combattre cette pathologie qui intervient au lendemain de la journée mondiale de la BPCO, qui s’est tenue le 18 novembre.


Afsané SABOUHI