DIABETE DE TYPE 2 : TASPOGLUTIDE, le nouveau traitement prometteur
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DIABETE DE TYPE 2 : TASPOGLUTIDE, le nouveau traitement prometteur
DIABETE DE TYPE 2 : TASPOGLUTIDE, le nouveau traitement prometteur
Le GLP-1, glucagon-like peptide, est une hormone intestinale dont la fonction clé dans le métabolisme glucidique a été finalement bien identifiée assez récemment, ce qui a donné lieu au développement de nouveaux médicaments destinés au traitement du diabète de type 2, en association avec les anti-diabétiques oraux (ADO) classiques. Cinq sont disponibles ou vont l’être. Roche Pharma (Bâle) développe le plus récent de cette nouvelle classe thérapeutique, le taspoglutide, dont 8 études de phase 3 chez plus de 6.000 patients confirment l’efficacité, à raison d’une prise hebdomadaire permettant une maîtrise efficace de la glycémie.
Premier analogue du GLP- 1 humain en une prise par semaine, le taspoglutide contribue à l’amélioration de la sécrétion d’insuline, « freine » la sécrétion hépatique de glucose, ralentit l’absorption intestinale des aliments et contrôle l’appétit. D’où une amélioration du taux de glycémie et une perte de poids, avec un faible risque d’épisodes d’hypoglycémies.
La série des essais T-emerge de phase 3, études du taspoglutide contre placebo chez des patients déjà traités par la metformine ou d’autres ADO ou chez des patients non contrôlés par le régime alimentaire et l’activité physique seuls. Pour le Pr Julio Rosenstock, (Dallas Diabetes and Endocrine Center, Southwestern Medical School Université du Texas), un des investigateurs de T-emerge, les données recueillies sur le taspoglutide en termes d’efficacité sur la maîtrise de la glycémie sont encourageantes par rapport aux autres anti-diabétiques courants : exénatide, sitagliptine, pioglitazone et par ailleurs insuline glargine.
Dans les 5 études T-emerge, le taspoglutide a été généralement bien toléré ; les effets indésirables le plus fréquemment rapportés chez les patients sous taspoglutide (nausées, vomissements) sont des manifestations auxquelles il faut s’attendre avec cette classe thérapeutique.
Le taspoglutide, grâce à sa forme galénique, dans ces études de phase 3, a montré que le traitement hebdomadaire permet une amélioration significative de la glycémie, une perte de poids durable, tout en présentant un risque minime d’hypoglycémie et un bon profil de tolérance. Le taspoglutide a tout pour devenir un traitement important du diabète, estime Hal Barron, responsable du développement de Roche. Les molécules agissant sur le système GLP-1 sont considérées comme l’une des innovations les plus importantes dans le traitement du diabète en général depuis le développement des ADO et de l’insuline recombinante. Pour le taspoglutide, Roche a exercé en 2006 son droit d’option sur l’acquisition de la licence de la molécule auprès du laboratoire IPSEN (Paris) et a acquis les droits exclusifs de son développement et de sa commercialisation dans le monde, sauf au Japon où ces droits sont partagés avec Teijin, et en France où IPSEN pourra faire valoir ses droits de co-marketing.
Rappel : Environ les deux tiers des patients diabétiques ne parviennent pas à obtenir un taux d’hémoglobine glyquée (HbA1c) inférieur à 7%, et près de 90 % des patients n’atteignent pas les 3 objectifs thérapeutiques : maîtrise de la glycémie, de la pression artérielle et de la lipidémie.
Source : Communication Roche
Le GLP-1, glucagon-like peptide, est une hormone intestinale dont la fonction clé dans le métabolisme glucidique a été finalement bien identifiée assez récemment, ce qui a donné lieu au développement de nouveaux médicaments destinés au traitement du diabète de type 2, en association avec les anti-diabétiques oraux (ADO) classiques. Cinq sont disponibles ou vont l’être. Roche Pharma (Bâle) développe le plus récent de cette nouvelle classe thérapeutique, le taspoglutide, dont 8 études de phase 3 chez plus de 6.000 patients confirment l’efficacité, à raison d’une prise hebdomadaire permettant une maîtrise efficace de la glycémie.
Premier analogue du GLP- 1 humain en une prise par semaine, le taspoglutide contribue à l’amélioration de la sécrétion d’insuline, « freine » la sécrétion hépatique de glucose, ralentit l’absorption intestinale des aliments et contrôle l’appétit. D’où une amélioration du taux de glycémie et une perte de poids, avec un faible risque d’épisodes d’hypoglycémies.
La série des essais T-emerge de phase 3, études du taspoglutide contre placebo chez des patients déjà traités par la metformine ou d’autres ADO ou chez des patients non contrôlés par le régime alimentaire et l’activité physique seuls. Pour le Pr Julio Rosenstock, (Dallas Diabetes and Endocrine Center, Southwestern Medical School Université du Texas), un des investigateurs de T-emerge, les données recueillies sur le taspoglutide en termes d’efficacité sur la maîtrise de la glycémie sont encourageantes par rapport aux autres anti-diabétiques courants : exénatide, sitagliptine, pioglitazone et par ailleurs insuline glargine.
Dans les 5 études T-emerge, le taspoglutide a été généralement bien toléré ; les effets indésirables le plus fréquemment rapportés chez les patients sous taspoglutide (nausées, vomissements) sont des manifestations auxquelles il faut s’attendre avec cette classe thérapeutique.
Le taspoglutide, grâce à sa forme galénique, dans ces études de phase 3, a montré que le traitement hebdomadaire permet une amélioration significative de la glycémie, une perte de poids durable, tout en présentant un risque minime d’hypoglycémie et un bon profil de tolérance. Le taspoglutide a tout pour devenir un traitement important du diabète, estime Hal Barron, responsable du développement de Roche. Les molécules agissant sur le système GLP-1 sont considérées comme l’une des innovations les plus importantes dans le traitement du diabète en général depuis le développement des ADO et de l’insuline recombinante. Pour le taspoglutide, Roche a exercé en 2006 son droit d’option sur l’acquisition de la licence de la molécule auprès du laboratoire IPSEN (Paris) et a acquis les droits exclusifs de son développement et de sa commercialisation dans le monde, sauf au Japon où ces droits sont partagés avec Teijin, et en France où IPSEN pourra faire valoir ses droits de co-marketing.
Rappel : Environ les deux tiers des patients diabétiques ne parviennent pas à obtenir un taux d’hémoglobine glyquée (HbA1c) inférieur à 7%, et près de 90 % des patients n’atteignent pas les 3 objectifs thérapeutiques : maîtrise de la glycémie, de la pression artérielle et de la lipidémie.
Source : Communication Roche
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