Journée mondiale du Sida
+2
Amanita
Bel Ange
6 participants
Page 1 sur 1
Journée mondiale du Sida
C'est quoi le SIDA ?
Le Syndrome de l'ImmunoDéficience Acquise, plus connu sous son acronyme SIDA1 (en anglais : AIDS, acronyme de Acquired Immune Deficiency Syndrome), est le nom d'un ensemble de symptômes consécutifs à la destruction de plusieurs cellules du système immunitaire par un rétrovirus. Le SIDA est le dernier stade de l'infection par ce virus et finit par la mort de l'organisme infecté, des suites de maladies opportunistes.
Il existe plusieurs rétrovirus responsables du sida, chacun infectant une espèce particulière2. Le plus connu d'entre eux est le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) infectant l'Homme. Les autres virus sont, parmi d'autres, le VIS infectant les singes et le VIF pour le chat.
Trois modes de transmission ont été observés :
par voie sexuelle, qui est le principal ;
par voie sanguine : qui concerne particulièrement les utilisateurs de drogues injectables, les hémophiles, les transfusés et les professionnels de la santé ;
de la mère à l'enfant : qui peut survenir in utero dans les dernières semaines de la grossesse, au moment de l'accouchement et de l'allaitement.
Une pandémie s'est développée à partir de la fin des années 1970, faisant de cette maladie un nouveau problème sanitaire mondial. La prévention, telle que l'usage du préservatif, constitue de loin la meilleure option, car il n'existe actuellement aucun vaccin permettant de se protéger du virus, et les traitements antiviraux disponibles actuellement ne permettent aucune guérison. Bien qu'ayant une certaine efficacité, ils ne peuvent que retarder la venue du stade « sida », en ralentissant la prolifération du VIH au sein de l'organisme. De plus, ces thérapeutiques, coûteuses, ne sont facilement accessibles que dans les pays développés qui peuvent assurer la charge financière ; dans les pays en développement, plus de 95 % des patients ne bénéficient aujourd'hui d'aucun traitement efficace. C'est pour cette raison que l'ONU, à travers son programme ONUSIDA, a fait de la lutte contre le sida une de ses priorités.
Classification en stades cliniques proposée par l'OMS
Stade clinique 1
Patient asymptomatique.
Adénopathies persistantes généralisées.
Stade clinique 2
Perte de poids inférieure à 10 % du poids corporel.
Manifestations cutanéomuqueuses mineures (dermite séborrhéique, ulcérations buccales récurrentes).
Zona au cours des 5 dernières années.
Infections récidivantes des voies respiratoires supérieures.
Stade clinique 3
Perte de poids supérieure à 10 % du poids corporel.
Diarrhée chronique inexpliquée pendant plus d'un mois.
Fièvre prolongée inexpliquée pendant plus d'un mois.
Candidose buccale (muguet).
Leucoplasie chevelue buccale.
Tuberculose pulmonaire dans l'année précédente.
Infections bactériennes sévères (pneumopathies par exemple).
Stade clinique 4
Pneumocystose.
Toxoplasmose cérébrale.
Maladie de Kaposi.
Lymphome.
Mycobactériose atypique généralisée, et plus généralement toute affection grave apparaissant chez un patient infecté par le VIH, ayant une baisse importante de son immunité (taux de CD4 inférieur à 200/mm³).
wikipedia
Le Syndrome de l'ImmunoDéficience Acquise, plus connu sous son acronyme SIDA1 (en anglais : AIDS, acronyme de Acquired Immune Deficiency Syndrome), est le nom d'un ensemble de symptômes consécutifs à la destruction de plusieurs cellules du système immunitaire par un rétrovirus. Le SIDA est le dernier stade de l'infection par ce virus et finit par la mort de l'organisme infecté, des suites de maladies opportunistes.
Il existe plusieurs rétrovirus responsables du sida, chacun infectant une espèce particulière2. Le plus connu d'entre eux est le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) infectant l'Homme. Les autres virus sont, parmi d'autres, le VIS infectant les singes et le VIF pour le chat.
Trois modes de transmission ont été observés :
par voie sexuelle, qui est le principal ;
par voie sanguine : qui concerne particulièrement les utilisateurs de drogues injectables, les hémophiles, les transfusés et les professionnels de la santé ;
de la mère à l'enfant : qui peut survenir in utero dans les dernières semaines de la grossesse, au moment de l'accouchement et de l'allaitement.
Une pandémie s'est développée à partir de la fin des années 1970, faisant de cette maladie un nouveau problème sanitaire mondial. La prévention, telle que l'usage du préservatif, constitue de loin la meilleure option, car il n'existe actuellement aucun vaccin permettant de se protéger du virus, et les traitements antiviraux disponibles actuellement ne permettent aucune guérison. Bien qu'ayant une certaine efficacité, ils ne peuvent que retarder la venue du stade « sida », en ralentissant la prolifération du VIH au sein de l'organisme. De plus, ces thérapeutiques, coûteuses, ne sont facilement accessibles que dans les pays développés qui peuvent assurer la charge financière ; dans les pays en développement, plus de 95 % des patients ne bénéficient aujourd'hui d'aucun traitement efficace. C'est pour cette raison que l'ONU, à travers son programme ONUSIDA, a fait de la lutte contre le sida une de ses priorités.
Classification en stades cliniques proposée par l'OMS
Stade clinique 1
Patient asymptomatique.
Adénopathies persistantes généralisées.
Stade clinique 2
Perte de poids inférieure à 10 % du poids corporel.
Manifestations cutanéomuqueuses mineures (dermite séborrhéique, ulcérations buccales récurrentes).
Zona au cours des 5 dernières années.
Infections récidivantes des voies respiratoires supérieures.
Stade clinique 3
Perte de poids supérieure à 10 % du poids corporel.
Diarrhée chronique inexpliquée pendant plus d'un mois.
Fièvre prolongée inexpliquée pendant plus d'un mois.
Candidose buccale (muguet).
Leucoplasie chevelue buccale.
Tuberculose pulmonaire dans l'année précédente.
Infections bactériennes sévères (pneumopathies par exemple).
Stade clinique 4
Pneumocystose.
Toxoplasmose cérébrale.
Maladie de Kaposi.
Lymphome.
Mycobactériose atypique généralisée, et plus généralement toute affection grave apparaissant chez un patient infecté par le VIH, ayant une baisse importante de son immunité (taux de CD4 inférieur à 200/mm³).
wikipedia
Bel Ange-
Messages : 59
Sympho : 93
Date d'inscription : 18/11/2009
Localisation : Alger
Re: Journée mondiale du Sida
LE SIDA EN ALGÉRIE "La menace est toujours là"
A part tout ce qui ne va pas, tout va bien! Cela rime bien avec la situation actuelle du VIH sida en Algérie.
Le nombre insuffisant de campagnes d’information et de prévention et le manque de structures spécialisées dans la prise en charge des malades, participent à la propagation du virus du sida qui continue de faire des victimes dans notre pays.
Si le sida a marqué le pas en Algérie ces dernières années, il n’en reste pas moins qu’il menace toujours. Le sida risque de prendre des chemins incontournables avec la situation actuelle. Près de 19.000 séropositifs, essentiellement des hommes, sont recensés en Algérie, selon ONU-sida.
Le sida, une question de prévention:
Le problème dans notre pays se pose beaucoup plus en termes de prévention: prévenir des risques d’infection en sensibilisant davantage les jeunes et moins jeunes.
Des campagnes de sensibilisation et de prévention contre cette maladie, ne reviennent qu’occasionnellement malgré le programme lancé en 2005 par le ministère de l’Enseignement supérieur en Algérie.
L’autre problème concerne l’insertion sociale des victimes souvent rejetées par la société. L’amalgame «sida égal sexe», nuit considérablement à l’information sur cette terrible maladie dans le pays. Lorsqu’une personne en est atteinte, on préfère pudiquement parler de cancer, voire de diabète.
Nous voici donc confrontés à un double problème: l’information et la stigmatisation des sidéens en Algérie, alors que la situation risque d’empirer dans les prochaines années. Certains malades préfèrent mourir plutôt que d’annoncer qu’ils sont atteints du VIH.
Le niveau sanitaire des hôpitaux reste inapproprié, selon plusieurs médecins, le milieu hospitalier en Algérie étant très mal en point, et l’hygiène, la chose la moins partagée. Néanmoins, l’Algérie a marqué des progrès considérables dans le domaine de la prise en charge psychologique des malades, selon le professeur Mosbah. La première cause du sida sont les relations sexuelles non protégées. 90% de la contamination se produit sur le territoire national, alors que dans les années 90, le virus était essentiellement importé d’Europe, selon le même professeur.
La précarité de la situation sanitaire des hôpitaux reste le problème majeur pour prodiguer les soins adéquats aux malades, selon plusieurs médecins. Par ailleurs, il y a un manque certain d’effectifs médicaux qualifiés dans les hôpitaux.
Le traitement des personnes atteintes, se fait à partir de la cinquième année après la déclaration du VIH sida. Il y a lieu de souligner que les soins prodigués à ces malades échoient à l’Etat. Cependant, la situation de la recherche médicale en Algérie, malgré les efforts fournis par l’Etat, laisse perplexe.
La prise de conscience des pouvoirs publics:
Les ministères de la Santé, de l’Enseignement supérieur et des Affaires religieuses s’impliquent de plus en plus dans la lutte contre le sida en Algérie. Dans la lutte contre le sida en Algérie, plusieurs organes publics se sont investis. Dans un premier temps, une commission nationale pour la lutte contre le sida a été mise en place en 2005. A souligner que plus de 8 millions de dollars sont versés par l’ONU sida et une ONG, le Global Fond qui contribuent financièrement au Programme de lutte mondiale contre le VIH sida.
L’enseignement supérieur a bénéficié de 500.000DA depuis 2005, ce qui fait 2% du budget total financé par ONU-sida et Global Fond, selon le professeur Abdelmajid Hacherouf, conseiller au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Dans cette optique, le ministère de la Santé bénéficie de la plus grande part du budget, en vue de l’ouverture de nouveaux centres de dépistage, ainsi que l’achat des médicaments qui sont coûteux.
Dans ce contexte, il faut souligner que le ministère des Affaires religieuses a contribué à la lutte contre ce fléau dans notre pays.
Il convient, dans cet ordre d’idées, de mettre en exergue le rôle joué par les imams dans la sensibilisation et l’information des fidèles sur la maladie et ses conséquences, lors des prêches de la prière de vendredi, selon Abdelwahab Dif, président du Comité national de lutte contre les maladies sexuellement transmissibles (MST, VIH sida).
Plusieurs ministères en Algérie sont mobilisés pour la lutte contre le VIH sida. Des programmes spéciaux sont ainsi mis en oeuvre. Tel est le cas des ministères de la Jeunesse et des Sports, de l’Intérieur et des Collectivités locales, sans oublier les ONG (Organisations non gouvernementales).
La mobilisation se fait aujourd’hui à tous les niveaux et touche toutes les infrastructures publiques et privées, qui participent à la prévention et aux campagnes d’informations, lesquelles restent indispensables dans le contexte actuel de la pathologie et en l’absence d’une médication universelle contre le sida.
Hakima SMAÏL
A part tout ce qui ne va pas, tout va bien! Cela rime bien avec la situation actuelle du VIH sida en Algérie.
Le nombre insuffisant de campagnes d’information et de prévention et le manque de structures spécialisées dans la prise en charge des malades, participent à la propagation du virus du sida qui continue de faire des victimes dans notre pays.
Si le sida a marqué le pas en Algérie ces dernières années, il n’en reste pas moins qu’il menace toujours. Le sida risque de prendre des chemins incontournables avec la situation actuelle. Près de 19.000 séropositifs, essentiellement des hommes, sont recensés en Algérie, selon ONU-sida.
Le sida, une question de prévention:
Le problème dans notre pays se pose beaucoup plus en termes de prévention: prévenir des risques d’infection en sensibilisant davantage les jeunes et moins jeunes.
Des campagnes de sensibilisation et de prévention contre cette maladie, ne reviennent qu’occasionnellement malgré le programme lancé en 2005 par le ministère de l’Enseignement supérieur en Algérie.
L’autre problème concerne l’insertion sociale des victimes souvent rejetées par la société. L’amalgame «sida égal sexe», nuit considérablement à l’information sur cette terrible maladie dans le pays. Lorsqu’une personne en est atteinte, on préfère pudiquement parler de cancer, voire de diabète.
Nous voici donc confrontés à un double problème: l’information et la stigmatisation des sidéens en Algérie, alors que la situation risque d’empirer dans les prochaines années. Certains malades préfèrent mourir plutôt que d’annoncer qu’ils sont atteints du VIH.
Le niveau sanitaire des hôpitaux reste inapproprié, selon plusieurs médecins, le milieu hospitalier en Algérie étant très mal en point, et l’hygiène, la chose la moins partagée. Néanmoins, l’Algérie a marqué des progrès considérables dans le domaine de la prise en charge psychologique des malades, selon le professeur Mosbah. La première cause du sida sont les relations sexuelles non protégées. 90% de la contamination se produit sur le territoire national, alors que dans les années 90, le virus était essentiellement importé d’Europe, selon le même professeur.
La précarité de la situation sanitaire des hôpitaux reste le problème majeur pour prodiguer les soins adéquats aux malades, selon plusieurs médecins. Par ailleurs, il y a un manque certain d’effectifs médicaux qualifiés dans les hôpitaux.
Le traitement des personnes atteintes, se fait à partir de la cinquième année après la déclaration du VIH sida. Il y a lieu de souligner que les soins prodigués à ces malades échoient à l’Etat. Cependant, la situation de la recherche médicale en Algérie, malgré les efforts fournis par l’Etat, laisse perplexe.
La prise de conscience des pouvoirs publics:
Les ministères de la Santé, de l’Enseignement supérieur et des Affaires religieuses s’impliquent de plus en plus dans la lutte contre le sida en Algérie. Dans la lutte contre le sida en Algérie, plusieurs organes publics se sont investis. Dans un premier temps, une commission nationale pour la lutte contre le sida a été mise en place en 2005. A souligner que plus de 8 millions de dollars sont versés par l’ONU sida et une ONG, le Global Fond qui contribuent financièrement au Programme de lutte mondiale contre le VIH sida.
L’enseignement supérieur a bénéficié de 500.000DA depuis 2005, ce qui fait 2% du budget total financé par ONU-sida et Global Fond, selon le professeur Abdelmajid Hacherouf, conseiller au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Dans cette optique, le ministère de la Santé bénéficie de la plus grande part du budget, en vue de l’ouverture de nouveaux centres de dépistage, ainsi que l’achat des médicaments qui sont coûteux.
Dans ce contexte, il faut souligner que le ministère des Affaires religieuses a contribué à la lutte contre ce fléau dans notre pays.
Il convient, dans cet ordre d’idées, de mettre en exergue le rôle joué par les imams dans la sensibilisation et l’information des fidèles sur la maladie et ses conséquences, lors des prêches de la prière de vendredi, selon Abdelwahab Dif, président du Comité national de lutte contre les maladies sexuellement transmissibles (MST, VIH sida).
Plusieurs ministères en Algérie sont mobilisés pour la lutte contre le VIH sida. Des programmes spéciaux sont ainsi mis en oeuvre. Tel est le cas des ministères de la Jeunesse et des Sports, de l’Intérieur et des Collectivités locales, sans oublier les ONG (Organisations non gouvernementales).
La mobilisation se fait aujourd’hui à tous les niveaux et touche toutes les infrastructures publiques et privées, qui participent à la prévention et aux campagnes d’informations, lesquelles restent indispensables dans le contexte actuel de la pathologie et en l’absence d’une médication universelle contre le sida.
Hakima SMAÏL
Bel Ange-
Messages : 59
Sympho : 93
Date d'inscription : 18/11/2009
Localisation : Alger
Re: Journée mondiale du Sida
Il faut dire que certain ne savent même pas ce que c'est le SIDA,
Avez vous déjà rencontré un séropositif lors de votre service ? Comment ça se passe généralement, quels sont les problèmes rencontrés
Avez vous déjà rencontré un séropositif lors de votre service ? Comment ça se passe généralement, quels sont les problèmes rencontrés
Bel Ange-
Messages : 59
Sympho : 93
Date d'inscription : 18/11/2009
Localisation : Alger
Re: Journée mondiale du Sida
Merci pour ce poste interessant bel ange.
Pour répondre à ta question dans le cadre de ma petite experience, j'ai croisé une séropositive qui est venue faire un bilan normalement prénuptial mais réellement postnuptial
Je m'explique: ça fait à peu prêt 3 ans ou 4 ans qu'on avait décidé de ne pas valider l'acte de mariage officiellement sans faire un bilan prénuptial comportant: Groupage/ Rubéole/ Toxoplasmose/ Hbs et VIH.
Seulement la femme qui est venue faire ce bilan, s'était déja mariée depuis plus de 4mois il s'est avérée qu'elle était séropositive! et ça a été le plus grand choc de sa vie !
C'est pour ça que je me demande pourquoi se contente t-on du groupage en se passant du bilan prénuptial complet ?!
Pour répondre à ta question dans le cadre de ma petite experience, j'ai croisé une séropositive qui est venue faire un bilan normalement prénuptial mais réellement postnuptial
Je m'explique: ça fait à peu prêt 3 ans ou 4 ans qu'on avait décidé de ne pas valider l'acte de mariage officiellement sans faire un bilan prénuptial comportant: Groupage/ Rubéole/ Toxoplasmose/ Hbs et VIH.
Seulement la femme qui est venue faire ce bilan, s'était déja mariée depuis plus de 4mois il s'est avérée qu'elle était séropositive! et ça a été le plus grand choc de sa vie !
C'est pour ça que je me demande pourquoi se contente t-on du groupage en se passant du bilan prénuptial complet ?!
Amanita-
Messages : 141
Sympho : 242
Date d'inscription : 23/10/2009
Age : 37
Localisation : Sétif
Re: Journée mondiale du Sida
Merci Bel ange,
à ma connaissance dans le bilan prénuptial, le test VIH n'est pas obligatoire, on le propose dans le bilan sans l'obliger, mais c'est vrai que la plupart acceptent le test..et dèfois il y a des surprises!!
d'après les informations que j'ai pu lire ou entendre ces jours, en Algérie il y a 4111 Malades de Sida, et les séropositifs c'est autour de 16000 mais c'est loin de la réalité surtout ces derniers.
le problème reste aussi dans la communication , on en parle que occasionnellement comme en cette journée mondiale, c'est vrai que certaines associations essayent de faire des chose mais ça reste peu, surtout pour changer les mentalités de la population vis à vis de cette maladie, parceque dans tout les cas que ça soit attraper par le sexe ou autre chose ça reste un malade et un être humain qu'on dois prendre en charge sur le plan sanitaire, psychologique et l'intégration dans la vie courante.
c'est vrai que la transmission sexuelle est le facteur numéro un mis en avant, mais y a pas que ça, et il faut faire en sorte que l'information circule sur ça.
d'autre part, je voulais juste parler d'une chose importante, dans une année l'Algérie participe au mondial de foot en Afrique du sud, et pour votre information ce pays est classé parmi les premiers pays dans le nombre des sidéens et des séropositifs, et donc il faut vraiment sensibiliser les jeunes en partance dans ce pays.
à ma connaissance dans le bilan prénuptial, le test VIH n'est pas obligatoire, on le propose dans le bilan sans l'obliger, mais c'est vrai que la plupart acceptent le test..et dèfois il y a des surprises!!
d'après les informations que j'ai pu lire ou entendre ces jours, en Algérie il y a 4111 Malades de Sida, et les séropositifs c'est autour de 16000 mais c'est loin de la réalité surtout ces derniers.
le problème reste aussi dans la communication , on en parle que occasionnellement comme en cette journée mondiale, c'est vrai que certaines associations essayent de faire des chose mais ça reste peu, surtout pour changer les mentalités de la population vis à vis de cette maladie, parceque dans tout les cas que ça soit attraper par le sexe ou autre chose ça reste un malade et un être humain qu'on dois prendre en charge sur le plan sanitaire, psychologique et l'intégration dans la vie courante.
c'est vrai que la transmission sexuelle est le facteur numéro un mis en avant, mais y a pas que ça, et il faut faire en sorte que l'information circule sur ça.
d'autre part, je voulais juste parler d'une chose importante, dans une année l'Algérie participe au mondial de foot en Afrique du sud, et pour votre information ce pays est classé parmi les premiers pays dans le nombre des sidéens et des séropositifs, et donc il faut vraiment sensibiliser les jeunes en partance dans ce pays.
quelques repères
Situation dans le monde en 2007
- 2,7 millions de nouvelles contaminations
- 33 millions de séropositifs
- 2 millions de morts du sida
- 1,9 millions de nouvelles contaminations
- 22 millions de séropositifs (soit 67 % du total mondial)
- 1,5 millions de morts du sida
Europe Orientale et Asie Centrale :
- 110 000 nouvelles contaminations
- 1,5 millions de séropositifs
- 58 000 morts du sida
Asie du sud et sud-est :
- 330 000 nouvelles contaminations
- 4,2 millions de séropositifs
- 340 000 morts du sida
Re: Journée mondiale du Sida
un sujet qui reste encore tabou chez nous
durant mon internat j'avais fait mon stage de medecine a el kettar et j'avais comme theme de fin de stage "les nouveaux cas de VIH a el kettar" et figurez vous que c'etait des chiffres allarmants
durant une periode de six mois seulement et dans UN seul service y'avait 48 malades avec une predominance masculine dans la tranche d'age 29-24 et 40-60 ans
on avait meme essaye de m'influencer pour changer les chiffres car si tout le monde voyait ces chiffres , on dirait "qu'on fait pas de prevention en algerie"
c'est les termes qu on avait employe pour me signifier qu ils n'etaient pas contents de mon etude
durant mon internat j'avais fait mon stage de medecine a el kettar et j'avais comme theme de fin de stage "les nouveaux cas de VIH a el kettar" et figurez vous que c'etait des chiffres allarmants
durant une periode de six mois seulement et dans UN seul service y'avait 48 malades avec une predominance masculine dans la tranche d'age 29-24 et 40-60 ans
on avait meme essaye de m'influencer pour changer les chiffres car si tout le monde voyait ces chiffres , on dirait "qu'on fait pas de prevention en algerie"
c'est les termes qu on avait employe pour me signifier qu ils n'etaient pas contents de mon etude
dr soleil-
Messages : 105
Sympho : 162
Date d'inscription : 23/10/2009
Age : 40
Localisation : chez mes parents
Re: Journée mondiale du Sida
200 personnes attrapent la grippe A et tout
le monde veut porter un masque. 5 millions de personnes ont le SIDA et
personne ne veut porter de preservatif !
le monde veut porter un masque. 5 millions de personnes ont le SIDA et
personne ne veut porter de preservatif !
Solid Snake-
Messages : 12
Sympho : 16
Date d'inscription : 23/10/2009
Localisation : Le Seireitei
Re: Journée mondiale du Sida
Parce que le préservatif est entouré d'un joli halo tabou quand ce n'est pas la vatican qui le condamne...
Eos- Messages : 7
Sympho : 10
Date d'inscription : 23/10/2009
Age : 38
Localisation : Alger
Sujets similaires
» JOURNEE MONDIALE DE L’AVC le 29 octobre
» Journée mondiale de la rage
» Journée mondiale du donneur de sang
» JOURNEE MONDIALE CONTRE LES HEPATITES
» JOURNEE MONDIALE de la maladie de PARKINSON
» Journée mondiale de la rage
» Journée mondiale du donneur de sang
» JOURNEE MONDIALE CONTRE LES HEPATITES
» JOURNEE MONDIALE de la maladie de PARKINSON
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum