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Le VIH augmente le risque de cancer du poumon plus que la BPCO

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Le VIH augmente le risque de cancer du poumon plus que la BPCO Empty Le VIH augmente le risque de cancer du poumon plus que la BPCO

Message par hadjora Jeu 18 Fév 2010 - 19:36

VIH augmente le risque de cancer du poumon plus que la BPCO


Le VIH constitue un facteur de risque de cancer du poumon plus marqué que la BPCO, indépendamment du tabagisme. C’est la conclusion d’une étude américaine présentée le 17 février lors de la 17ème Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI), à San Francisco.

Le cancer du poumon constitue le cancer « non classant sida » le plus fréquent chez les séropositifs. Selon une étude française parue en 2009, le risque des cancers non classant sida serait aussi lié au niveau d'immunodépression. Ce risque serait donc accru chez les patients à plus faible taux de CD4.

Mais le tabagisme est aussi plus fréquent chez les sujets séropositifs. Il était donc jusqu’ici difficile de distinguer ce qui, dans le sur-risque de cancer du poumon observé chez ces patients, provient du VIH lui-même de ce qui est dû au tabagisme. L'étude présentée à la CROI par une équipe new-yorkaise montre que le VIH constitue bien un facteur de risque en soi, indépendamment du tabagisme.

Un risque de cancer du poumon accru de 80% chez les sujets séropositifs

Menée sur 3 707 patients VIH+ et 9 890 sujets VIH- de la Veterans Aging Cohort Study Virtual Cohort, cette analyse révèle un risque accru de 80% chez les patients VIH+, après ajustement sur la consommation de tabac et sur la BPCO. L’incidence du cancer du poumon était respectivement de 0,26 et 0,16 cas pour 100 personnes-année dans ces deux populations.

Le VIH constituait un facteur de risque plus important que la BPCO, puisque cette affection augmente le risque de 52% « seulement ». Mais ces deux facteurs restent toutefois bien en-deçà du risque lié au tabagisme, qui multiplie le taux de cancers du poumon par 9,75, pour les fumeurs réguliers par rapport aux non-fumeurs, et par 3,37 pour les fumeurs occasionnels.

Signalons qu’en sus du cancer du poumon, les patients séropositifs ont également un risque accru de cancer du canal anal, de maladie de Hodgkin et de cancer oro-pharyngé, selon une large étude américaine présentée aussi à la CROI. Parmi les cancers examinés, seuls le cancer colorectal et le mélanome ne semblaient pas associés au fait d'être séropositif

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Le VIH augmente le risque de cancer du poumon plus que la BPCO Empty Re: Le VIH augmente le risque de cancer du poumon plus que la BPCO

Message par hadjora Mer 24 Fév 2010 - 12:52

Sida : généraliser les antirétroviraux afin d'enrayer l'épidémie






http://www.maxisciences.com
Le VIH augmente le risque de cancer du poumon plus que la BPCO Le-virus-du-sida_11918_w250


Monde - Le sida fait 2 millions de morts chaque année. Un lourd bilan, qui pourrait être évité avec l'usage généralisé des antirétroviraux chez les séropositifs. C'est du moins ce que semblent prouver les résultats présentés par des chercheurs américains et africains, qui voient là une alternative intéressante à un vaccin qui tarde à voir le jour.

Faire du sida une maladie orpheline d'ici 2050. Voilà ce que proposent des chercheurs comme le Dr Brian Williams, un épidémiologiste sud-africain. Pour lui, une utilisation adéquate des antirétroviraux déjà disponibles à l'heure actuelle pourrait quasiment arrêter la transmission du Virus de l'immunodéficience humaine (VIH) d'ici 2015.

Les traitements antirétroviraux permettent en effet de réduire de manière très significative la présence du VIH chez les malades et donc, le risque de transmission. Le Dr Williams est formel : un dépistage précoce et une utilisation généralisée des antirétroviraux chez l'ensemble de la population séropositive pourraient très rapidement freiner la pandémie, pour finalement conduire à une prévalence du virus quasi nulle dans une quarantaine d'années.

Les antirétroviraux ont déjà prouvé leur efficacité mais ne sont à l'heure actuelle utilisés que pour soigner les malades. L'Agence française de recherche sur le sida, optimiste, participe déjà à une expérimentation de cette méthode en Afrique du Sud et l'Institut national américain des maladies infectieuses et des allergies devrait bientôt faire de même outre-Atlantique.

Même si de nombreuses recherches complémentaires doivent encore être menées avant de pouvoir valider et généraliser cette méthode, l'optimisme est de mise. Dennis Burton, un virologue californien du Scripps Research Institute, déclarait ainsi à l'AFP que les progrès réalisés rendent la communauté des chercheurs luttant contre le sida "optimiste et emballée", comme elle ne l'avait pas été depuis longtemps.
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