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Hépatite C : prédire la réussite du traitement.

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Hépatite C : prédire la réussite du traitement. Empty Hépatite C : prédire la réussite du traitement.

Message par nour elhouda Ven 14 Jan 2011 - 21:58

Hépatite C : prédire la réussite du traitement

Des chercheurs français sont parvenus à mettre au point un test pronostiquant la réussite d’un traitement chez un patient atteint d’une hépatite C chronique. Ces travaux permettent aussi de mieux comprendre pourquoi la thérapie échoue chez la moitié des patients.
L’infection par le virus de l’hépatite C, transmis par voie sanguine, devient chronique chez plus de la moitié des personnes contaminées. La maladie peut évoluer vers une cirrhose et un cancer du foie. Aucun vaccin ne protège de cette hépatite. Un traitement associant deux médicaments (interféron et ribavirine) existe mais il échoue chez un grand nombre de patients ( Plusieurs génotypes (ou ‘souches’) du VHC existent. Le plus commun en France est le Génotype 1, présente chez 55% des personnes souffrant d’une hépatite C chronique. Le traitement échoue chez la moitié de ces patients).
Des chercheurs ont identifié un marqueur permettant de prédire cet échec thérapeutique.

Leur étude, menée sur 50 patients, élucide un paradoxe. En effet, le marqueur en question est une protéine (IP10) connue pour attirer les lymphocytes T envoyés pour lutter spécifiquement contre le virus de l’hépatite C. Normalement, leur présence en grande quantité devrait aider l’organisme à se débarrasser du virus. Or la protéine IP10 a été détectée en quantité plus importante dans le sang des patients qui ne répondent pas au traitement.

Les équipes de Matthew Albert (Institut Pasteur) et de Stanislas Pol (Université Paris-Descartes/ Inserm) ont découvert qu’il s’agissait d’une forme plus courte de la protéine qui était en cause. Privée de deux acides aminés, la version courte ne peut plus faire correctement son travail de modulation de la réponse immunitaire.

Un test de pronostic va être développé par une société américaine (Rules-Based Medicine) et il sera commercialisé auprès des hôpitaux avant le mois de juin, indique l’Inserm.

Une fois l’échec pronostiqué, que faire? L’association interféron-ribavirine est aujourd’hui le traitement de référence. Les alternatives arrivent tout juste en France : les inhibiteurs de protéase (telaprevir et boceprevir) devraient obtenir une autorisation de mise sur le marché d’ici un an, précise Stanislas Pol, et dès ce mois-ci ils pourront être prescrits à des patients en échec thérapeutique dans le cadre d’une ATU (autorisation temporaire d'utilisation).

L’équipe de Stanislas Pol explore une autre piste consistant à réduire la quantité de la protéine IP10 courte chez les patients en ciblant l’enzyme qui permet à cette protéine de se former. Un protocole est en cours sur des patients.

Avec la mise en place des traitements alternatifs, ce test de pronostic devrait éviter de faire suivre à des patients une thérapie aux effets secondaires lourds sans chance de guérison.

Ces travaux sont publiés dans le Journal of Clinical Investigation.

Sciences et Avenir(06/01/11).
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