Le contrôle très intensif du diabète augmente le risque de mortalité
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Le contrôle très intensif du diabète augmente le risque de mortalité
Le contrôle très intensif du diabète augmente le risque de mortalité
Une nouvelle étude vient remettre en cause l’intérêt d’un contrôle très intensif du diabète.
Publiée en ligne sur le site du Lancet le 27 janvier, cette étude rétrospective d’une cohorte britannique de près de 48000 patients a comparé la mortalité totale de diabétiques de type 2 traités par antidiabétiques oraux par rapport à ceux recevant de l’insuline. Les patients ont été suivis 4,5 ans en moyenne.
D’après les données ajustées pour l’âge, le sexe, risque cardiovasculaire… la mortalité totale la plus faible est observée chez les patients dont l’hémoglobine glyquée (HbA1c) est de 7,5%.
Le groupe de patients dont l’HbA1c est de 6,4% ont une mortalité augmentée de 52%,
pour ceux dont l’HbA1c est de 10,6%, la surmortalité est de 79%.
Par ailleurs, chez les patients dont l’HbA1c est très basse, le risque de mortalité est plus élevé sous insuline qu’avec des antidiabétiques oraux.
Pour les auteurs, il convient de fixer une HbA1c minimum aux patients diabétiques de type 2 afin d’éviter cette surmortalité.
« Cette étude a l’avantage d’inclure un grand nombre de patients, mais il faut prendre de grandes précautions pour l’interpréter », estime le Dr Jean-Pierre Riveline, diabétologue à l’hôpital de Corbeil-Essonnes.
Les données saisies sont parcellaires : le nombres d’hypoglycémies, les types d’antidiabétiques oraux et d’insulines ne sont pas précisé et on ne sait pas si les patients prennent de la metformine.
« Or, la metformine a une efficacité prouvée pour diminuer le nombre de macro-angiopathies et on peut penser que les patients du groupe antidiabétiques oraux reçoivent plus de metformine que les patients du groupe insuline, indique le Dr Riveline. Autre biais, les deux groupes sont différents : sous insuline, les patients sont plus vieux, leur diabète est plus ancien et plus compliqué. »
Virginie BAGOUET
Une nouvelle étude vient remettre en cause l’intérêt d’un contrôle très intensif du diabète.
Publiée en ligne sur le site du Lancet le 27 janvier, cette étude rétrospective d’une cohorte britannique de près de 48000 patients a comparé la mortalité totale de diabétiques de type 2 traités par antidiabétiques oraux par rapport à ceux recevant de l’insuline. Les patients ont été suivis 4,5 ans en moyenne.
D’après les données ajustées pour l’âge, le sexe, risque cardiovasculaire… la mortalité totale la plus faible est observée chez les patients dont l’hémoglobine glyquée (HbA1c) est de 7,5%.
Le groupe de patients dont l’HbA1c est de 6,4% ont une mortalité augmentée de 52%,
pour ceux dont l’HbA1c est de 10,6%, la surmortalité est de 79%.
Par ailleurs, chez les patients dont l’HbA1c est très basse, le risque de mortalité est plus élevé sous insuline qu’avec des antidiabétiques oraux.
Pour les auteurs, il convient de fixer une HbA1c minimum aux patients diabétiques de type 2 afin d’éviter cette surmortalité.
« Cette étude a l’avantage d’inclure un grand nombre de patients, mais il faut prendre de grandes précautions pour l’interpréter », estime le Dr Jean-Pierre Riveline, diabétologue à l’hôpital de Corbeil-Essonnes.
Les données saisies sont parcellaires : le nombres d’hypoglycémies, les types d’antidiabétiques oraux et d’insulines ne sont pas précisé et on ne sait pas si les patients prennent de la metformine.
« Or, la metformine a une efficacité prouvée pour diminuer le nombre de macro-angiopathies et on peut penser que les patients du groupe antidiabétiques oraux reçoivent plus de metformine que les patients du groupe insuline, indique le Dr Riveline. Autre biais, les deux groupes sont différents : sous insuline, les patients sont plus vieux, leur diabète est plus ancien et plus compliqué. »
Virginie BAGOUET
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