LYMPHOME NON HODGKINIEN : Identification de mutations génétiques responsables
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LYMPHOME NON HODGKINIEN : Identification de mutations génétiques responsables
LYMPHOME NON HODGKINIEN : Identification de mutations génétiques responsables
La revue Nature du 7 janvier, publie les résultats d’une étude réalisée par des chercheurs du National Cancer Institute (NCI), de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses et de la National Human Genome Research Institute, composantes des Instituts nationaux de la Santé américains (NIH). Les chercheurs ont découvert des mutations génétiques qui pourraient contribuer au développement d'une forme agressive de lymphome non hodgkinien (LNH). Ces résultats permettent de mieux comprendre le mécanisme adopté par les cellules cancéreuses pour survivre et pourraient donc permettre d'identifier de nouvelles cibles pour le traitement de la maladie.
Les LNH se situent au 6e rang des cancers les plus fréquents en France avec plus de 10.400 nouveaux cas par an et au 9e rang en termes de mortalité avec environ 4.000 décès par an. Ils s’observent à tout âge, y compris chez l’enfant et l’adolescent mais l’incidence augmente plus fortement après l’âge de 60-65 ans.Ainsi, l’âge médian lors dudiagnostic est de 64 ans chez l’homme et 70 ans chez la femme.
Les lymphomes primitifs diffus à grandes cellules B (LMNH-B) sont des tumeurs agressives représentant 40% des tumeurs à cellules B. L'âge de survenue se situe vers 60 ans, mais ce type de tumeur peut aussi survenir chez l’enfant. Les LMNH-B sont des tumeurs cliniquement et génétiquement hétérogènes. Une thérapie standard permet de traiter environ 40% des LMH-B mais 50% des patients rechutent après traitement et meurent de lymphomes récurrents. Le LMNH-B se développe dans les cellules B, qui sont des cellules productrices d'anticorps immunitaires et l'un des principaux mécanismes de défense de l'organisme. Il existe différents sous-types biologiques de LMNH-B qui impactent sur les taux de survie des patients après chimiothérapie. Le sous-type (ABC) de la cellule B est le moins sensible aux thérapies actuellement disponibles.
Quand une cellule B normale rencontre une substance étrangère, les protéines à la surface cellulaire appelées récepteurs des lymphocytes B (BCR) signalent à la cellule de survivre et de proliférer. Dans cette étude, les chercheurs ont d'abord utilisé des techniques de laboratoire de pointe pour identifier les points critiques dans la voie de signalisation des BCR qui affectent la survie des cellules du lymphome. L'équipe a ensuite cherché des mutations dans des gènes qui codent les composants de la voie de signalisation dans les tumeurs LMNH-B. Les mutations des BCR augmentent la signalisation.
«Nos données fournissent des preuves importantes que les récepteurs des lymphocytes B (BCR) jouent un rôle crucial dans le développement des lymphomes primitifs diffus à grandes cellules B, a déclaré le principal auteur de l'étude Louis M. Staudt, médecin et chercheur au Centre national de recherche sur le cancer. « Cette étude ouvre une multitude de possibilités thérapeutiques pour ce type de lymphomes et peut éventuellement conduire à des essais cliniques de dépistage." En particulier, le dasatinibe (Sprycel), un médicament approuvé pour le traitement de la leucémie myéloïde chronique, pourrait désactiver la voie de signalisation des BCR tuant ainsi les cellules sous-type (ABC) de la tumeur.
Sources: National Institutes of Health (NIH)
La revue Nature du 7 janvier, publie les résultats d’une étude réalisée par des chercheurs du National Cancer Institute (NCI), de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses et de la National Human Genome Research Institute, composantes des Instituts nationaux de la Santé américains (NIH). Les chercheurs ont découvert des mutations génétiques qui pourraient contribuer au développement d'une forme agressive de lymphome non hodgkinien (LNH). Ces résultats permettent de mieux comprendre le mécanisme adopté par les cellules cancéreuses pour survivre et pourraient donc permettre d'identifier de nouvelles cibles pour le traitement de la maladie.
Les LNH se situent au 6e rang des cancers les plus fréquents en France avec plus de 10.400 nouveaux cas par an et au 9e rang en termes de mortalité avec environ 4.000 décès par an. Ils s’observent à tout âge, y compris chez l’enfant et l’adolescent mais l’incidence augmente plus fortement après l’âge de 60-65 ans.Ainsi, l’âge médian lors dudiagnostic est de 64 ans chez l’homme et 70 ans chez la femme.
Les lymphomes primitifs diffus à grandes cellules B (LMNH-B) sont des tumeurs agressives représentant 40% des tumeurs à cellules B. L'âge de survenue se situe vers 60 ans, mais ce type de tumeur peut aussi survenir chez l’enfant. Les LMNH-B sont des tumeurs cliniquement et génétiquement hétérogènes. Une thérapie standard permet de traiter environ 40% des LMH-B mais 50% des patients rechutent après traitement et meurent de lymphomes récurrents. Le LMNH-B se développe dans les cellules B, qui sont des cellules productrices d'anticorps immunitaires et l'un des principaux mécanismes de défense de l'organisme. Il existe différents sous-types biologiques de LMNH-B qui impactent sur les taux de survie des patients après chimiothérapie. Le sous-type (ABC) de la cellule B est le moins sensible aux thérapies actuellement disponibles.
Quand une cellule B normale rencontre une substance étrangère, les protéines à la surface cellulaire appelées récepteurs des lymphocytes B (BCR) signalent à la cellule de survivre et de proliférer. Dans cette étude, les chercheurs ont d'abord utilisé des techniques de laboratoire de pointe pour identifier les points critiques dans la voie de signalisation des BCR qui affectent la survie des cellules du lymphome. L'équipe a ensuite cherché des mutations dans des gènes qui codent les composants de la voie de signalisation dans les tumeurs LMNH-B. Les mutations des BCR augmentent la signalisation.
«Nos données fournissent des preuves importantes que les récepteurs des lymphocytes B (BCR) jouent un rôle crucial dans le développement des lymphomes primitifs diffus à grandes cellules B, a déclaré le principal auteur de l'étude Louis M. Staudt, médecin et chercheur au Centre national de recherche sur le cancer. « Cette étude ouvre une multitude de possibilités thérapeutiques pour ce type de lymphomes et peut éventuellement conduire à des essais cliniques de dépistage." En particulier, le dasatinibe (Sprycel), un médicament approuvé pour le traitement de la leucémie myéloïde chronique, pourrait désactiver la voie de signalisation des BCR tuant ainsi les cellules sous-type (ABC) de la tumeur.
Sources: National Institutes of Health (NIH)
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