UN VACCIN CONTRE LA CARIE ? Pas encore mais bientôt contre la PARODONTOPATHIE
Page 1 sur 1
UN VACCIN CONTRE LA CARIE ? Pas encore mais bientôt contre la PARODONTOPATHIE
UN VACCIN CONTRE LA CARIE ? Pas encore mais bientôt contre la PARODONTOPATHIE
Le laboratoire pharmaceutique australien CSL, leader de sa spécialité dans son pays, a annoncé qu’un partenariat avec Sanofi Pasteur (leader mondial des vaccins) devrait déboucher sur le développement en cours d’un vaccin contre la parodontopathie (periodontitis), une maladie inflammatoire d’origine infectieuse des gencives et des tissus de soutien de la dent, tel l’os maxillaire, qui peut provoquer leur destruction et une perte totale des dents. Le vaccin futur permettrait de prévenir autant que de traiter cette maladie dentaire, qui a remplacé dans les statistiques sanitaires la redoutée carie… pour laquelle on espérait depuis des années un vaccin également.
Jusqu’à 30 % des adultes souffrent de cette maladie courante, qui se manifeste au début par des saignements des gencives, une rétraction de celles-ci découvrant les racines des dents, puis la mobilité des dents. Curieusement, le développement de la parodontopathie – qui signifie maladie du parodonte, terme désignant l’ensemble du soutien de la dent – a été associé à un risque cardio-cérébrovasculaire, à une mise en danger de la grossesse, à la maladie d’Alzheimer, au cancer, au diabète, etc.
C’est une dizaine d’années de recherches que des scientifiques de CSL et de l’Université de Melbourne, au sein du Centre de recherche collaborative pour les sciences de la santé buccale (Cooperative Research Centre for Oral Health Science), on réussi à identifier des antigènes bactériens pour un candidat vaccin. Le pathogène leader de l’infection parodontale est la bactérie Porphyromonas gingivalis. Le développement d’un vaccin spécifique changerait radicalement l’approche thérapeutique de la parodontopathie, qui repose essentiellement sur le curetage des poches d’inflammation/infection, voire la chirurgie des gencives, franchement douloureuse…
Cette nouvelle approche enthousiasme les spécialistes australiens, autant que leur collaboration avec Sanofi Pasteur, tel que le dit le Pr Eric Reynolds, par ailleurs directeur de l’Ecole dentaire de l’Université de Melbourne.
Ce sera le premier traitement préventif spécifique de la parodontopathie, alors qu’on essaie pour l’instant de soulager les symptômes en tentant de réparer les dégâts. Le plus gros problème ici est que cette maladie se développe insidieusement et les patients ignorent son existence jusqu’au moment où l’infection a considérablement progressé jusqu’au point de non retour
Le candidat vaccin sera d’abord testé sur des souris, des modèles animaux de la parodontopathie humaine (et propre à l’être humain). Si le résultat est positive (réponse antigène-anticorps), on débutera les essais cliniques chez l’homme. Sanofi Pasteur dispose d’une option pour une licence mondiale d’exclusivité de la commercialisation du futur vaccin.
Question : peut-on prévenir la parodontopathie ? On peut en réduire le risque : pas de tabac, brossage des dents et fil interdentaire tous les jours, nettoyage dento-gingival régulier chez le dentiste. Mais il faut savoir aussi que cette maladie affecte l’être humain mesure qu’il vieillit, ce qui fait qu’elle est un problème de santé publique… de plus, d’autant que, on l’a vu, elle n’est pas sans relation avec des problèmes de santé plus complexes, et plus lourds.
Source : Laboratoire CSL (Vignette),Victoria, Australie, (Visuel OMS)
Le laboratoire pharmaceutique australien CSL, leader de sa spécialité dans son pays, a annoncé qu’un partenariat avec Sanofi Pasteur (leader mondial des vaccins) devrait déboucher sur le développement en cours d’un vaccin contre la parodontopathie (periodontitis), une maladie inflammatoire d’origine infectieuse des gencives et des tissus de soutien de la dent, tel l’os maxillaire, qui peut provoquer leur destruction et une perte totale des dents. Le vaccin futur permettrait de prévenir autant que de traiter cette maladie dentaire, qui a remplacé dans les statistiques sanitaires la redoutée carie… pour laquelle on espérait depuis des années un vaccin également.
Jusqu’à 30 % des adultes souffrent de cette maladie courante, qui se manifeste au début par des saignements des gencives, une rétraction de celles-ci découvrant les racines des dents, puis la mobilité des dents. Curieusement, le développement de la parodontopathie – qui signifie maladie du parodonte, terme désignant l’ensemble du soutien de la dent – a été associé à un risque cardio-cérébrovasculaire, à une mise en danger de la grossesse, à la maladie d’Alzheimer, au cancer, au diabète, etc.
C’est une dizaine d’années de recherches que des scientifiques de CSL et de l’Université de Melbourne, au sein du Centre de recherche collaborative pour les sciences de la santé buccale (Cooperative Research Centre for Oral Health Science), on réussi à identifier des antigènes bactériens pour un candidat vaccin. Le pathogène leader de l’infection parodontale est la bactérie Porphyromonas gingivalis. Le développement d’un vaccin spécifique changerait radicalement l’approche thérapeutique de la parodontopathie, qui repose essentiellement sur le curetage des poches d’inflammation/infection, voire la chirurgie des gencives, franchement douloureuse…
Cette nouvelle approche enthousiasme les spécialistes australiens, autant que leur collaboration avec Sanofi Pasteur, tel que le dit le Pr Eric Reynolds, par ailleurs directeur de l’Ecole dentaire de l’Université de Melbourne.
Ce sera le premier traitement préventif spécifique de la parodontopathie, alors qu’on essaie pour l’instant de soulager les symptômes en tentant de réparer les dégâts. Le plus gros problème ici est que cette maladie se développe insidieusement et les patients ignorent son existence jusqu’au moment où l’infection a considérablement progressé jusqu’au point de non retour
Le candidat vaccin sera d’abord testé sur des souris, des modèles animaux de la parodontopathie humaine (et propre à l’être humain). Si le résultat est positive (réponse antigène-anticorps), on débutera les essais cliniques chez l’homme. Sanofi Pasteur dispose d’une option pour une licence mondiale d’exclusivité de la commercialisation du futur vaccin.
Question : peut-on prévenir la parodontopathie ? On peut en réduire le risque : pas de tabac, brossage des dents et fil interdentaire tous les jours, nettoyage dento-gingival régulier chez le dentiste. Mais il faut savoir aussi que cette maladie affecte l’être humain mesure qu’il vieillit, ce qui fait qu’elle est un problème de santé publique… de plus, d’autant que, on l’a vu, elle n’est pas sans relation avec des problèmes de santé plus complexes, et plus lourds.
Source : Laboratoire CSL (Vignette),Victoria, Australie, (Visuel OMS)
hadjora- Admin
-
Messages : 813
Sympho : 1779
Date d'inscription : 28/10/2009
Age : 38
Localisation : Saint Arnaud
Sujets similaires
» Un vaccin contre l'envie de fumer
» Chili : vers un vaccin contre l'alcoolisme
» Les anticorps induits par le vaccin contre la grippe saisonnière ont peu de réaction croisée avec la grippe A(H1N1)
» Du thym contre les staphylocoques
» Botox : un remède contre la migraine
» Chili : vers un vaccin contre l'alcoolisme
» Les anticorps induits par le vaccin contre la grippe saisonnière ont peu de réaction croisée avec la grippe A(H1N1)
» Du thym contre les staphylocoques
» Botox : un remède contre la migraine
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum