OMS : H1N1 ou GRIPPE SAISONNIERE, quelle est la plus virulente des deux ?
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OMS : H1N1 ou GRIPPE SAISONNIERE, quelle est la plus virulente des deux ?
OMS : H1N1 ou GRIPPE SAISONNIERE, quelle est la plus virulente des deux ?
Eh bien l’OMS explique, au 22 décembre, pourquoi il est impossible aujourd’hui de répondre sérieusement à la question que chacun se pose. L’évaluation de la gravité de la pandémie de grippe H1N1 passe par la comparaison entre les taux de décès des deux grippes A/H1N1 et saisonnière, à l'échelle nationale ou mondiale. Selon l’OMS, de nombreux « biais » empêchent, à ce jour, une estimation sérieuse du taux de décès de la grippe A/H1N1 et donc une comparaison de virulence des 2 virus. Néanmoins, à ce stade, l’OMS confirme, pour la seconde fois «un impact modéré de la pandémie ».
La comparaison des taux de décès des deux grippes n’est pas fiable pour plusieurs raisons, rappelle l’OMS. Tout d’abord, le nombre de décès de la grippe saisonnière repose sur des estimation qui utilisent des modèles statistiques conçu pour calculer ce qu'on appelle l'excès de mortalité qui survient pendant la période où les virus circulent largement dans une population donnée. Ainsi les modèles d’estimation utilisent des données, telles que celles consignées dans les certificats de décès et dans les dossiers médicaux et comparent le nombre de décès au cours des épidémies de grippe saisonnière, avec des données de base sur les décès durant le reste de l'année. L'hypothèse est que les infections par des virus grippaux contribueraient à la mortalité «excédentaire» observée durant la saison grippale.
Des décès attribués aux maladies sous-jacentes : Au cours des épidémies de grippe saisonnière, environ 90% des décès surviennent chez les personnes âgées fragiles, qui souffrent souvent d'une ou plusieurs maladies chroniques. Bien que la grippe puisse aggraver ces conditions et contribuer au décès, le dépistage du virus de la grippe n'est pas fait dans la plupart des cas et les décès sont généralement attribués à une affection médicale sous-jacente. Lorsqu’un test biologique confirme l'infection à H1N1 chez des patients souffrant d'affections sous-jacentes, de nombreux médecins enregistrent les décès en raison de la maladie sous-jacente, et pas forcément en raison de l’infection au virus A/H1N1. Ces cas sont donc manquants dans les statistiques officielles.
Des tests en laboratoires non systématiques et parfois erronés : En revanche, les décès dus à la grippe pandémique A/H1N1, tels que notifiés par les autorités nationales et consolidés par l'OMS, sont confirmés en laboratoire. Mais, pour différentes raisons, ces chiffres ne donnent pas une image fidèle de la mortalité durant la pandémie mais probablement un taux inférieur à la réalité. Par ailleurs, certains tests de détection du virus H1N1 ne sont pas fiables à 100%, et des résultats négatifs erronés sont fréquents.
Des symptômes similaires à ceux d’autres maladies : La grippe pandémique A/H1N1 provoque fréquemment des symptômes similaires à ceux de nombreuses maladies infectieuses courantes et les médecins ne soupçonnent souvent pas l'infection à H1N1 et, du coup, ne demandent pas les tests en laboratoire. Cela est particulièrement vrai dans les pays en développement, où les décès dus aux maladies respiratoires, y compris la pneumonie, sont courants. En outre, les tests de routine pour une pandémie de grippe est coûteuse et exigeante, et au-delà de la portée de la plupart des pays.
Des registres mal renseignés : Enfin, dans un grand nombre de pays en développement, les systèmes de registres d'état civil sont faibles ou inexistants, ce qui signifie que la plupart des décès ne sont pas renseignés
Des groupes d’âge vulnérables différents : La comparaison des taux de décès liés à la grippe pandémique et à la grippe saisonnière sont rendus difficiles en raison de la différence des groupes plus sensibles aux deux virus, une population plus âgée pour la grippe saisonnière, plus jeune pour la grippe A/H1N1.
Ceci dit, l'OMS évalue, dans cette dernière publication, l'impact de la pandémie de grippe 1/H1N1 comme modéré. Des évaluations précises des taux de mortalité ne seront possibles que d’ici un à deux ans, précise l’OMS.
Source: OMS « Comparing deaths from pandemic and seasonal influenza”, mise en ligne Yann-Mickaël Dadot, Santé log, le 22 décembre 2009
Eh bien l’OMS explique, au 22 décembre, pourquoi il est impossible aujourd’hui de répondre sérieusement à la question que chacun se pose. L’évaluation de la gravité de la pandémie de grippe H1N1 passe par la comparaison entre les taux de décès des deux grippes A/H1N1 et saisonnière, à l'échelle nationale ou mondiale. Selon l’OMS, de nombreux « biais » empêchent, à ce jour, une estimation sérieuse du taux de décès de la grippe A/H1N1 et donc une comparaison de virulence des 2 virus. Néanmoins, à ce stade, l’OMS confirme, pour la seconde fois «un impact modéré de la pandémie ».
La comparaison des taux de décès des deux grippes n’est pas fiable pour plusieurs raisons, rappelle l’OMS. Tout d’abord, le nombre de décès de la grippe saisonnière repose sur des estimation qui utilisent des modèles statistiques conçu pour calculer ce qu'on appelle l'excès de mortalité qui survient pendant la période où les virus circulent largement dans une population donnée. Ainsi les modèles d’estimation utilisent des données, telles que celles consignées dans les certificats de décès et dans les dossiers médicaux et comparent le nombre de décès au cours des épidémies de grippe saisonnière, avec des données de base sur les décès durant le reste de l'année. L'hypothèse est que les infections par des virus grippaux contribueraient à la mortalité «excédentaire» observée durant la saison grippale.
Des décès attribués aux maladies sous-jacentes : Au cours des épidémies de grippe saisonnière, environ 90% des décès surviennent chez les personnes âgées fragiles, qui souffrent souvent d'une ou plusieurs maladies chroniques. Bien que la grippe puisse aggraver ces conditions et contribuer au décès, le dépistage du virus de la grippe n'est pas fait dans la plupart des cas et les décès sont généralement attribués à une affection médicale sous-jacente. Lorsqu’un test biologique confirme l'infection à H1N1 chez des patients souffrant d'affections sous-jacentes, de nombreux médecins enregistrent les décès en raison de la maladie sous-jacente, et pas forcément en raison de l’infection au virus A/H1N1. Ces cas sont donc manquants dans les statistiques officielles.
Des tests en laboratoires non systématiques et parfois erronés : En revanche, les décès dus à la grippe pandémique A/H1N1, tels que notifiés par les autorités nationales et consolidés par l'OMS, sont confirmés en laboratoire. Mais, pour différentes raisons, ces chiffres ne donnent pas une image fidèle de la mortalité durant la pandémie mais probablement un taux inférieur à la réalité. Par ailleurs, certains tests de détection du virus H1N1 ne sont pas fiables à 100%, et des résultats négatifs erronés sont fréquents.
Des symptômes similaires à ceux d’autres maladies : La grippe pandémique A/H1N1 provoque fréquemment des symptômes similaires à ceux de nombreuses maladies infectieuses courantes et les médecins ne soupçonnent souvent pas l'infection à H1N1 et, du coup, ne demandent pas les tests en laboratoire. Cela est particulièrement vrai dans les pays en développement, où les décès dus aux maladies respiratoires, y compris la pneumonie, sont courants. En outre, les tests de routine pour une pandémie de grippe est coûteuse et exigeante, et au-delà de la portée de la plupart des pays.
Des registres mal renseignés : Enfin, dans un grand nombre de pays en développement, les systèmes de registres d'état civil sont faibles ou inexistants, ce qui signifie que la plupart des décès ne sont pas renseignés
Des groupes d’âge vulnérables différents : La comparaison des taux de décès liés à la grippe pandémique et à la grippe saisonnière sont rendus difficiles en raison de la différence des groupes plus sensibles aux deux virus, une population plus âgée pour la grippe saisonnière, plus jeune pour la grippe A/H1N1.
Ceci dit, l'OMS évalue, dans cette dernière publication, l'impact de la pandémie de grippe 1/H1N1 comme modéré. Des évaluations précises des taux de mortalité ne seront possibles que d’ici un à deux ans, précise l’OMS.
Source: OMS « Comparing deaths from pandemic and seasonal influenza”, mise en ligne Yann-Mickaël Dadot, Santé log, le 22 décembre 2009
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