Consultation OMS : PREVENIR LE VIH PAR LE TRAITEMENT antirétroviral
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Consultation OMS : PREVENIR LE VIH PAR LE TRAITEMENT antirétroviral
Consultation OMS : PREVENIR LE VIH PAR LE TRAITEMENT antirétroviral
Ethique et prévention
L'OMS accueille une consultation sur le traitement antirétroviral (TAR) pour la prévention du VIH du 2 au 4 novembre 2009. L’objectif de cette consultation est d'examiner les questions générales que pose le recours au TAR pour la prévention du VIH, notamment sa faisabilité et son acceptabilité, ses implications en matière de droits de l'homme, de considérations éthiques et les priorités de la recherche. Car aujourd’hui 5 millions de personnes restent encore « privées » d’accès au traitement.
En juillet 2009, l’OMS avait déjà pris en compte les données de nouvelles études dont une analyse parue dans la revue The Lancet sur le rôle que peut jouer le traitement antirétroviral (TARV) dans la prévention de l’infection à VIH. L’OMS s’était alors engagée à une révision des données de traitement dès 2009 et à l’organisation d’une consultation sur les préoccupations éthiques liées au respect des droits de l’homme soulevées par la recherche sur l’utilisation du traitement antirétroviral dans la prévention de l’infection à VIH. C’est chose faite.
Cette consultation, du 2 au 4 novembre, rassemblera des chercheurs, des économistes de la santé, des spécialistes chargés de l'établissement de modèles, des responsables de la planification de politiques et de programmes, des représentants de la société civile, des personnes vivant avec le VIH, des défenseurs de la parité entre les sexes, des experts des droits de l'homme et de l'éthique et des représentants des organismes coparrainants de l'ONUSIDA, des donateurs et d'organisations bilatérales.
Si l’accès au traitement antirétroviral a continué de s’étendre à un rythme rapide, la couverture du TAR dans les pays en développement plafonne à 40%. 5 millions des 9,5 millions de personnes qui auraient besoin d’un traitement antirétroviral n’y ont tours pas accès : Fin 2008, plus de 4 millions de personnes suivaient un traitement antirétroviral dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, ce qui représente une augmentation 36% par rapport à fin 2007 et une multiplication par dix ces cinq dernières années. La plus forte croissance a été observée en Afrique subsaharienne, où près de 3 millions de personnes ont maintenant accès au TAR.
Mais, en dépit de ces progrès, plus de 5 millions des 9,5 millions de personnes qui auraient besoin d’un traitement antirétroviral n’en bénéficient toujours pas.
Au-delà de l’accès, des voies d’amélioration :
Le suivi du traitement à long terme : Un nombre croissant de pays ont communiqué des données sur la rétention des patients sous traitement antirétroviral. Les données montrent que l’attrition au traitement se produit principalement pendant la première année de mise sous traitement. En Afrique subsaharienne, par exemple, la rétention des patients placés sous traitement antirétroviral était estimée à 75% 12 mois après le début du traitement, et à 67% après 24 mois.
Un diagnostic plus précoce : Le statut sérologique de nombreuses personnes vivant avec le VIH continue d’être diagnostiqué tardivement, ce qui empêche l’initiation précoce du traitement antirétroviral, quand l’impact sur la survie serait le plus fort.
Traiter la tuberculose, principal cause de mortalité chez les personnes vivant avec le VIH : En 2007, 16% des patients tuberculeux déclarés connaissaient leur statut sérologique, avec pour conséquence de médiocres taux d’accès à la thérapie par cotrimoxazole et au traitement antirétroviral pour ceux d’entre eux qui sont séropositifs.
Un accès élargi aux services de prévention de la transmission mère-enfant (PTME) qui reste insuffisant : En 2008, 21% des femmes enceintes ont bénéficié d’un test de dépistage, contre 15% en 2007 ; et 45% des femmes enceintes séropositives ont reçu des antirétroviraux pour prévenir la transmission mère-enfant.
La prophylaxie antirétrovirale, axe principal de la consultation :
31% des femmes enceintes séropositives dans 97 pays à revenu faible ou intermédiaire n’ont reçu qu’une dose unique d’antirétroviral. C’est bien insuffisant. L’initiation précoce du traitement antirétroviral chez les mères en ayant besoin est capital, non seulement pour réduire la mortalité maternelle, mais aussi pour diminuer la transmission périnatale ou pendant l’allaitement. Seuls, 38% des enfants qui avaient besoin d’un traitement antirétroviral dans les pays en développement y ont accès.
Source OMS, mise en ligne Alexis Yapnine, Santé log, le 2 novembre 2009 (Visuels OMS)
Ethique et prévention
L'OMS accueille une consultation sur le traitement antirétroviral (TAR) pour la prévention du VIH du 2 au 4 novembre 2009. L’objectif de cette consultation est d'examiner les questions générales que pose le recours au TAR pour la prévention du VIH, notamment sa faisabilité et son acceptabilité, ses implications en matière de droits de l'homme, de considérations éthiques et les priorités de la recherche. Car aujourd’hui 5 millions de personnes restent encore « privées » d’accès au traitement.
En juillet 2009, l’OMS avait déjà pris en compte les données de nouvelles études dont une analyse parue dans la revue The Lancet sur le rôle que peut jouer le traitement antirétroviral (TARV) dans la prévention de l’infection à VIH. L’OMS s’était alors engagée à une révision des données de traitement dès 2009 et à l’organisation d’une consultation sur les préoccupations éthiques liées au respect des droits de l’homme soulevées par la recherche sur l’utilisation du traitement antirétroviral dans la prévention de l’infection à VIH. C’est chose faite.
Cette consultation, du 2 au 4 novembre, rassemblera des chercheurs, des économistes de la santé, des spécialistes chargés de l'établissement de modèles, des responsables de la planification de politiques et de programmes, des représentants de la société civile, des personnes vivant avec le VIH, des défenseurs de la parité entre les sexes, des experts des droits de l'homme et de l'éthique et des représentants des organismes coparrainants de l'ONUSIDA, des donateurs et d'organisations bilatérales.
Si l’accès au traitement antirétroviral a continué de s’étendre à un rythme rapide, la couverture du TAR dans les pays en développement plafonne à 40%. 5 millions des 9,5 millions de personnes qui auraient besoin d’un traitement antirétroviral n’y ont tours pas accès : Fin 2008, plus de 4 millions de personnes suivaient un traitement antirétroviral dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, ce qui représente une augmentation 36% par rapport à fin 2007 et une multiplication par dix ces cinq dernières années. La plus forte croissance a été observée en Afrique subsaharienne, où près de 3 millions de personnes ont maintenant accès au TAR.
Mais, en dépit de ces progrès, plus de 5 millions des 9,5 millions de personnes qui auraient besoin d’un traitement antirétroviral n’en bénéficient toujours pas.
Au-delà de l’accès, des voies d’amélioration :
Le suivi du traitement à long terme : Un nombre croissant de pays ont communiqué des données sur la rétention des patients sous traitement antirétroviral. Les données montrent que l’attrition au traitement se produit principalement pendant la première année de mise sous traitement. En Afrique subsaharienne, par exemple, la rétention des patients placés sous traitement antirétroviral était estimée à 75% 12 mois après le début du traitement, et à 67% après 24 mois.
Un diagnostic plus précoce : Le statut sérologique de nombreuses personnes vivant avec le VIH continue d’être diagnostiqué tardivement, ce qui empêche l’initiation précoce du traitement antirétroviral, quand l’impact sur la survie serait le plus fort.
Traiter la tuberculose, principal cause de mortalité chez les personnes vivant avec le VIH : En 2007, 16% des patients tuberculeux déclarés connaissaient leur statut sérologique, avec pour conséquence de médiocres taux d’accès à la thérapie par cotrimoxazole et au traitement antirétroviral pour ceux d’entre eux qui sont séropositifs.
Un accès élargi aux services de prévention de la transmission mère-enfant (PTME) qui reste insuffisant : En 2008, 21% des femmes enceintes ont bénéficié d’un test de dépistage, contre 15% en 2007 ; et 45% des femmes enceintes séropositives ont reçu des antirétroviraux pour prévenir la transmission mère-enfant.
La prophylaxie antirétrovirale, axe principal de la consultation :
31% des femmes enceintes séropositives dans 97 pays à revenu faible ou intermédiaire n’ont reçu qu’une dose unique d’antirétroviral. C’est bien insuffisant. L’initiation précoce du traitement antirétroviral chez les mères en ayant besoin est capital, non seulement pour réduire la mortalité maternelle, mais aussi pour diminuer la transmission périnatale ou pendant l’allaitement. Seuls, 38% des enfants qui avaient besoin d’un traitement antirétroviral dans les pays en développement y ont accès.
Source OMS, mise en ligne Alexis Yapnine, Santé log, le 2 novembre 2009 (Visuels OMS)
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