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PIED DIABETIQUE : La cellule souche mesenchymateuse, le PRODUIT «MIRACLE» ?

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PIED DIABETIQUE : La cellule souche mesenchymateuse, le PRODUIT «MIRACLE» ? Empty PIED DIABETIQUE : La cellule souche mesenchymateuse, le PRODUIT «MIRACLE» ?

Message par hadjora Jeu 12 Nov 2009 - 19:27

PIED DIABETIQUE : La cellule souche mesenchymateuse, le PRODUIT «MIRACLE» ?

PIED DIABETIQUE : La cellule souche mesenchymateuse, le PRODUIT «MIRACLE» ? Max_2144-0

PIED DIABETIQUE : La cellule souche mesenchymateuse, le PRODUIT «MIRACLE» ? Visuel%20careLe laboratoire DermaSciences (Princeton, New Jersey) est sur la piste d’un médicament totalement nouveau, qui permettrait de reconstituer la peau et les tissus cutanés humains dans des situations parfois dramatiques : ulcères du pied diabétique (à risque d’amputation), ulcères veineux des membres inférieurs (nécessitant parfois des greffes de peau), ulcères artériels, ulcères de pression (les escarres), séquelles de brûlures (thermiques et chimiques), cicatrices chéloïdes, etc. Cette innovation se nomme cellule souche mésenchymateuse, CSM.



PIED DIABETIQUE : La cellule souche mesenchymateuse, le PRODUIT «MIRACLE» ? Visuel%20mice
une CSM est en quelque sorte un vestige de la vie embryonnaire humaine, comme l’explique DermaSciences. Lors de sa croissance, l’embryon devient fœtus, et la formation des tissus en 9 mois doit énormément à ces CSM, qui assurent une croissance rapide, de la conception à la fin de l’adolescence. Quand il a fini sa croissance, le jeune adulte n’a pas éliminé ses CSM : celles-ci se replient dans la moelle osseuse. Y restent-elles quiescentes ?



Non, nous disent les scientifiques de DermaSciences, elles sont remises en fonction lorsque la réparation du dommage cutané d’une blessure ou d’une brûlure est nécessaire, elles se mobilisent à partir de la moelle osseuse. Des données récentes ont montré que l’on pouvait les ponctionner chirurgicalement pour les utiliser pour booster le traitement de lésions cutanées difficiles à cicatriser. C’est un peu lourd… et douloureux.



DermaSciences présente une alternative non douloureuse, non invasive : le DSC127, un analogue de l’angiotensine, qui permet de mobiliser les CSM à partir de la moelle osseuse. Des études précliniques ont montré une amélioration significative de la guérison cutanée et une réduction des cicatrices dans les indications citées plus haut.

Cette action aurait pour origine une augmentation de la prolifération des kératinocytes (cellules de la peau), une « préparation » du site à cicatriser (tissu de granulation) et une activation de la microcirculation au site à traiter. En outre, on a montré une accélération considérable (x 6) des dépôts de collagène au site, c’est à dire le matériau qui structure les tissus sous-cutanés. D’où réparation accélérée du derme et de l’épiderme. Tout ceci a d’abord été observé sur des modèles animaux soumis à différentes lésions cutanées.

-Une étude de phase 1 a été réalisée en 2007 chez des sujets volontaires pour étudier la sécurité du produit.
-Une étude de phase 2 est en cours chez 75 patients qui seront traités pendant 12 semaines pour un ulcère de pied diabétique.




Le DSC127 est un analogue d’une hormone naturelle, l’angiotensine-2, la molécule-clé du maintien de la tension artérielle… et du déclenchement de l’hypertension artérielle dans les conditions que l’on sait… Ce produit innovant a été développé à l’Université de Californie du Sud. Outre son implication dans la régulation tensionnelle, on a montré que l’angiotensine a les propriétés d’un facteur de croissance à la fois cutané et vasculaire. Le DSC reproduit ces propriétés de facteur de croissance de l’angiotensine mais a été dépossédé de celles de régulateur tensionnel.



Plusieurs publications ont évoqué ces dix dernières années ces propriétés méconnues de l’angiotensine et de ses analogues. On peut y accéder sur le site de DermaSciences. Cet analogue permet en tous cas d’éviter aux patients la pénible épreuve de la ponction de moelle et « la controverse éthique autour de l’utilisation médicale d’embryons », selon Edward Quilty, PDG de DermaSciences…



Si le DSC127 est agréé, les patients à risque d’ulcère diabétique devraient bénéficier d’un traitement réellement nouveau. Le pied diabétique est un problème de santé publique du fait de ses complications majeures : la surinfection et l’amputation. Selon l’American Diabetes Association, un sujet diabétique sur 4 nécessite une amputation au niveau du membre inférieur

PIED DIABETIQUE : La cellule souche mesenchymateuse, le PRODUIT «MIRACLE» ? Logo%20dermaSources : BusinessWire ; DermaSciences :www.dermasciences.com, mise en ligne Yann-Mikael Dadot, Santé log, le 12 novembre 2009 (vignette, visuels DermaSciences)
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