CANCER du PANCRÉAS : Découverte d’un nouveau marqueur “précoce”
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CANCER du PANCRÉAS : Découverte d’un nouveau marqueur “précoce”
CANCER du PANCRÉAS : Découverte d’un nouveau marqueur “précoce”
Des chercheurs de l'Université de Caroline du Nord ont identifié un nouveau marqueur moléculaire du cancer du pancréas qui peut permettre de détecter la maladie à un stade précoce où elle peut encore être traitée avec succès par la chirurgie. Des résultats publiés le 26 avril, dans la revue en ligne PLoS One et qui ouvrent un espoir important pour les patients atteints par ce cancer parmi les plus mortels.
Une découverte de taille, puisque selon le dernier rapport sur la survie attendue des patients atteints de cancers en France, publié par l’Institut national du Cancer (InCa), une grande majorité –entre 67 et 85% selon les sources- des cancers du pancréas sont détectés à un stade avancé et ce type de cancer fait partie des cancers à mauvais pronostic de survie et “sensibles” au stade de prise en charge. 4ème cause de décès liés aux cancers aux Etats-Unis, en France, le cancer du pancréas représente 1,8 % des cancers et est responsable de 2.500 décès, chaque année.
Détecter la maladie de manière plus précoce : Les chercheurs de l’Ecole de médecine de Chapel Hill (Caroline du Nord-UNC) ont montré qu’une forme spécifique d'une protéine, appelée palladine, est produite en grandes quantités dans le “nid tumoral”. En mesurant les niveaux de cette forme de protéine dans les prélèvements effectués sur des patients atteints, les médecins pourraient donc détecter la maladie de manière plus précoce, déclare le premier auteur de l'étude, le Pr. Carol Otey du département physiologie moléculaire à l'UNC, membre du NC Translational and Clinical Sciences Institute (NC TRaCS), un institut du réseau national d'instituts de recherche médicale affiliés aux NIH.
"Le problème avec le cancer du pancréas est qu’il n'est presque jamais pris à un stade précoce", explique le Pr. Otey. "Au moment où un patient développe des symptômes, la maladie a en général déjà bien trop progressé. Mais si le diagnostic est précoce, alors elle peut être traitée très efficacement par la chirurgie."
Le Pr. Otey avait découvert cette protéine palladine il ya dix ans, et son rôle important dans le développement du cancer du pancréas. Dans une précédente étude, parue également dans PloS One, son équipe avait démontré qu’une mutation de la protéine palladine pouvait être à l’origine des cancers héréditaires du pancréas (1). Otey et coll. ont donc décidé de voir si une régulation de la palladine pourrait fournir un outil de diagnostic utile pour identifier la maladie à un stade précoce. Les chercheurs ont constaté l’augmentation d’une de ses formes dans les cellules (fibroblastes) entourant la tumeur. Des résultats obtenus sur l’Homme conformes aux résultats obtenus à partir de modèles de souris.
"Les interactions entre ces fibroblastes associés à la tumeur et les cellules tumorales sont très importantes et sont probablement la cause du caractère mortel du cancer du pancréas, de ses formes envahissantes et résistantes aux traitements actuels", déclare le Pr. Otey.
Renforcer notre capacité à diagnostiquer la maladie à un stade précoce est donc critique, ajoute le Pr. Hong Jin Kim, professeur agrégé de chirurgie à l'UNC, partenaire du Pr. Otey pour cette étude.
Sources: PloS One “Molecular marker could help spot pancreatic cancer early”, InCa “Rapport sur la survie des patients atteints de cancer-avril 2010”
Des chercheurs de l'Université de Caroline du Nord ont identifié un nouveau marqueur moléculaire du cancer du pancréas qui peut permettre de détecter la maladie à un stade précoce où elle peut encore être traitée avec succès par la chirurgie. Des résultats publiés le 26 avril, dans la revue en ligne PLoS One et qui ouvrent un espoir important pour les patients atteints par ce cancer parmi les plus mortels.
Une découverte de taille, puisque selon le dernier rapport sur la survie attendue des patients atteints de cancers en France, publié par l’Institut national du Cancer (InCa), une grande majorité –entre 67 et 85% selon les sources- des cancers du pancréas sont détectés à un stade avancé et ce type de cancer fait partie des cancers à mauvais pronostic de survie et “sensibles” au stade de prise en charge. 4ème cause de décès liés aux cancers aux Etats-Unis, en France, le cancer du pancréas représente 1,8 % des cancers et est responsable de 2.500 décès, chaque année.
Détecter la maladie de manière plus précoce : Les chercheurs de l’Ecole de médecine de Chapel Hill (Caroline du Nord-UNC) ont montré qu’une forme spécifique d'une protéine, appelée palladine, est produite en grandes quantités dans le “nid tumoral”. En mesurant les niveaux de cette forme de protéine dans les prélèvements effectués sur des patients atteints, les médecins pourraient donc détecter la maladie de manière plus précoce, déclare le premier auteur de l'étude, le Pr. Carol Otey du département physiologie moléculaire à l'UNC, membre du NC Translational and Clinical Sciences Institute (NC TRaCS), un institut du réseau national d'instituts de recherche médicale affiliés aux NIH.
"Le problème avec le cancer du pancréas est qu’il n'est presque jamais pris à un stade précoce", explique le Pr. Otey. "Au moment où un patient développe des symptômes, la maladie a en général déjà bien trop progressé. Mais si le diagnostic est précoce, alors elle peut être traitée très efficacement par la chirurgie."
Le Pr. Otey avait découvert cette protéine palladine il ya dix ans, et son rôle important dans le développement du cancer du pancréas. Dans une précédente étude, parue également dans PloS One, son équipe avait démontré qu’une mutation de la protéine palladine pouvait être à l’origine des cancers héréditaires du pancréas (1). Otey et coll. ont donc décidé de voir si une régulation de la palladine pourrait fournir un outil de diagnostic utile pour identifier la maladie à un stade précoce. Les chercheurs ont constaté l’augmentation d’une de ses formes dans les cellules (fibroblastes) entourant la tumeur. Des résultats obtenus sur l’Homme conformes aux résultats obtenus à partir de modèles de souris.
"Les interactions entre ces fibroblastes associés à la tumeur et les cellules tumorales sont très importantes et sont probablement la cause du caractère mortel du cancer du pancréas, de ses formes envahissantes et résistantes aux traitements actuels", déclare le Pr. Otey.
Renforcer notre capacité à diagnostiquer la maladie à un stade précoce est donc critique, ajoute le Pr. Hong Jin Kim, professeur agrégé de chirurgie à l'UNC, partenaire du Pr. Otey pour cette étude.
Sources: PloS One “Molecular marker could help spot pancreatic cancer early”, InCa “Rapport sur la survie des patients atteints de cancer-avril 2010”
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